TAPIE Bernard (1943-2021)

Cimetière de Mazargues de Marseille (13)
samedi 9 octobre 2021
par  Philippe Landru

Dirigeant d’un groupe d’entreprises, notamment propriétaire d’Adidas et de l’Olympique de Marseille, gérant du Groupe Bernard Tapie et propriétaire du Groupe La Provence, qui édite le journal du même nom, ainsi que Corse-Matin ; chanteur, pilote de course, présentateur télé ou encore comédien et acteur, il demeure un phénomène sulfureux assez difficile à classer. Une fois devenu l’un des hommes affaires les plus célèbres de France, symbole des « années frics » de l’après 1983, il avait décidé de s’impliquer en politique et de se rapprocher de François Mitterrand. Dans les années 1990, engagé en politique en tant que radical de gauche, il fut deux fois ministre de la Ville au sein du gouvernement Bérégovoy, député des Bouches-du-Rhône à deux reprises, député européen (sa liste obtint 12 % aux élections de 1994) ainsi que conseiller général des Bouches-du-Rhône. Roi de la communication, mais d’origines modestes et n’appartenant pas au sérail, il se fit un nombre considérable d’ennemis dans le monde politique.

Impliqué dans plusieurs scandales financiers, il fut condamné dans l’affaire VA-OM (qui lui valut d’être emprisonné en 1997 pendant près de six mois), dans l’affaire du Phocéa et dans l’affaire Testut. Ses démêlés avec le Crédit Lyonnais durant de nombreuses années firent les Unes des gazettes, sur fond de favoritisme politiques (Mitterrand, Sarkozy).


Merci à Pincettes, « correspondante locale » ;-) pour les photos


Commentaires

TAPIE Bernard (1943-2021)
mardi 19 octobre 2021 à 22h20

selon que vous serez...... c’est bien connu !.....

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TAPIE Bernard (1943-2021)
mercredi 13 octobre 2021 à 19h30 - par  bg

pour être inhumé dans un cimetière il faut

mourir dans la commune
ou
y avoir une concession
ou
y avoir un domicile

ou

avoir un passe-droit....

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jeudi 16 décembre 2021 à 17h27 - par  PF48

Si, il avait un domicile, à Marseille : Le stade vélodrome ! lol

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samedi 23 octobre 2021 à 07h36 - par  N.

Cela dépend, en fait, des critères fixés par la commune dans le règlement intérieur de son ou ses cimetières ; les cas indiqués par bg sont ceux qui s’imposent légalement à la commune, qui peut cependant étendre le droit à inhumation à d’autres catégories de personnes.

Quant à l’obtention d’une concession funéraire, la jurisprudence précise que l’on ne peut, en principe, refuser une concession à un habitant de la commune ou à l’ayant droit d’une concession « pleine de tous corps » qui souhaite obtenir une seconde concession dans la commune que pour des motifs tenant à l’absence de place ; mais rien n’empêche la commune, là encore, de fixer des critères plus larges si ses cimetières sont vastes.

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vendredi 15 octobre 2021 à 09h02 - par  Pincettes

Non, il ne s’agit pas d’un passe-droit. Si l’étendue du cimetière le permet, la commune peut accepter l’inhumation d’un défunt qui ne relève d’aucun de ces 3 cas.
Lorsqu’une personne ne dispose pas du droit d’être inhumée, la commune est libre, au moment du décès, d’accepter ou non l’inhumation de cette personne dans son cimetière.
Source : site officiel du Sénat. « Conditions d’octroi d’une concession funéraire », 14ème législature.

Je confirme que la place n’y manque pas ;-) Pour ceux qui souhaitent des détails, la sépulture se trouve dans la partie la plus récente (celle dont l’entrée est à droite), au fond, sur la gauche du monument aux Outre-mer.