FAVEROLLES (28) : cimetière

samedi 20 juin 2020
par  Philippe Landru

Dans le cimetière de cette petite commune à la limite de l’Eure-et-Loir et des Yvelines repose depuis peu le célèbre dessinateur Albert UDERZO.

Ici repose également un autre personnage dont l’œuvre n’est pas totalement oubliée : le parolier et scénariste André HORNEZ (1905-1989). Une grande majorité de ses chansons furent écrites pour le cinéma ou pour des opérettes, et plusieurs d’entre-elles sont aujourd’hui des immortels de la chanson française. Il fut le principal parolier de Paul Misraki pour lequel il écrivit notamment les paroles de Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine (1936), Tiens, tiens, tiens (1939) et de Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? (1938) ainsi que d’Henri Betti pour lequel il écrivit notamment les paroles de C’est si bon (1947), immortalisé par Yves Montand. Ces premières compositions furent interprétées par l’orchestre de Ray Ventura ainsi que par Maurice Chevalier. En 1947, Suzy Delair obtint un grand succès grâce à Avec son tralala qu’elle chante dans Quai des Orfèvres d’Henri-Georges Clouzot.

Parmi les grands interprètes du parolier, figurent également Jacqueline François (C’est sûrement vous, 1949), André Dassary (Dans mon cœur, 1938, Un amour sans chagrin, C’est déjà fini, Macouba, 1947), Georges Guétary (Bella Marie, 1948, Son alsacienne, 1949, L’amour a chanté dans mon cœur, 1951, Je connais une fleur, 1951, Annabel, 1951, Toutes les femmes, 1951), Andrex (Aux quatre coins de Paris, 1947, En voulez-vous ?, 1947, Elle a tout, 1947, Quinquina, 1949, Les six petits œufs, Pomme petite pomme) ; mais également Tino Rossi (Tant qu’il y aura des étoiles, en 1936, devint un classique de la chanson française), Rina Ketty (Sérénade sans espoir (1939), Johnny Hess (Je suis swing (1938), Danielle Darrieux (Charade, Je ne sais pas si je l’aime, 1940), Jacques Pills (Elle et lui, 1954), Lily Fayol (Entre ses bras, 1949, Ananas, 1949), Lucienne Boyer (Prends-moi dans tes bras, 1948), Joséphine Baker (Olele Olela, 1949, Revoir Paris, 1949), Yvette Giraud (Comme si rien ne s’était passé, 1947), Anny Gould (Dans l’ombre des rues, 1949, Danse ballerine, danse, 1948), Renée Lebas (Too-ra-loo-ra-loo-ral, 1947), Lucienne Delyle (Mon cœur attendait), Luis Mariano (Le printemps et moi), Jean Lumière (Le bateau de pêche), André Claveau (Malgré tout, 1950), Lyne Clevers (Tchiou tchiou), Marie-José (Danse avec moi, 1950), Jacques Hélian (Cent pour cent, 1950, Doucement mon petit gars), Odette Laure (La dame du dessus, 1953), Lucien Jeunesse (Oui mon amour, 1951, Si la brise, 1951), Lucien Lupi (Avant de t’aimer, 1950). En 1957, Eddie Constantine enregistra Dis-moi quelque chose de gentil et Henri Génès Elle et lui et Le vrai mambo. Dans les années 1960, Line Renaud interpréta également beaucoup l’auteur. Bon, pas que des chefs-d’œuvre mais tout de même pas mal de standards !

Une épitaphe du parolier Charles Level est gravée sur le tombeau.


Commentaires

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FAVEROLLES (28) : cimetière
jeudi 14 octobre 2021 à 15h46 - par  cp

La « Scarlatine » :
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"On a la triste habitude de couper la queue des chiens
Des gens pleins d’sollicitude, trouvent que celà n’fait pas bien
Cette petite queue qu’l’on mutile, dit quelqu’un « C’est pas joli »
Mais d’une façon subtile, Blumenthal dit à Lévy (Oïe, oïe, oïe)
.
Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine (Oïe, oïe, oïe)
Ça vaut mieux que d’avaler d’la mort aux rats (Ah)
Ça vaut mieux que de sucer d’la naphtaline (ça conserve)
Ça vaut mieux que d’faire le zouave au Pont d’l’Alma
"
.
Le refrain est connu, mais le détail de certain couplet pourrait aujourd’hui valoir bien des ennuis avec certaines ligues de vertu ! On n’est plus en 1936, là, Twitter pèterait un câble, Macron serait sommé de se prononcer ! Misraki le compositeur né juif devînt catholique dans un certain élan d’extase mystique. Les rares fois où l’on entend cette chanson, elle est shunté, on s’en tient au premier refrain...

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samedi 29 octobre 2022

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vendredi 14 février 2014

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