ONSLOW George (1784-1853)

Cimetière des Carmes de Clermont-Ferrand (63)
mercredi 18 mars 2020
par  Philippe Landru

Issu d’une ancienne famille de l’aristocratie anglaise, son père vint s’installer à Clermont-Ferrand en 1781 à la suite d’un scandale familial. Il fut un compositeur incontournable de la vie musicale de la première moitié du XIXe siècle : les plus grands interprètes l’inscrivirent à leur répertoire et son nom côtoie ceux de Mozart, Haydn et Beethoven dont on estima qu’il était le digne et unique successeur. Surnommé le Beethoven français, il fut le seul, du moins en France, à se consacrer à la musique de chambre : avec 36 quatuors et 34 quintettes, il laissa une production exceptionnelle qui alimenta durant plus de cinq décennies les principales sociétés de concert européennes. Il était membre de l’Académie des Beaux-Arts. Sur la plaque de sa tombe, on peut lire la phrase d’Hector Berlioz (1829) : Depuis la mort de Beethoven, il tient le sceptre de la musique instrumentale. Il décéda des suites d’un accident de chasse.

Il repose avec son père, Edward ONSLOW (1758-1829), qui fut un éphémère député au Parlement britannique, et de sa mère, Rosalie Marie de Bourdeilles de Brantôme (1761-1842), de vieille noblesse auvergnate issue de la branche cadette du fameux écrivain Brantôme. [allée 13, n°47]

Il était l’oncle du peintre auvergnat Edouard Onslow, qui repose à Saint-Flour.


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