AUBAGNE (13) : cimetière des Passons

lundi 1er octobre 2018
par  Philippe Landru

Cimetière non traité de manière exhaustive

Installé sur les hauteurs d’Aubagne, offrant de belles vues sur le Garlaban et à proximité du centre-ville, le cimetière des Passons fut ouvert en 1778.

A l’entrée, on trouve un bassin et la vieille cloche du cimetière.

Dans ce cimetière fut déplacé en 1968 un monument en hommage à l’académicien Jean-Jacques BARTHÉLEMY (1716-1795). Secrétaire perpétuel de l’Académie royale des inscriptions et belles-lettres, cet ecclésiastique, archéologue et numismate parcourut l’Italie et visita les ruines de Pompéi, de Paestum et de Herculanum. Pendant la Révolution, en septembre 1793, Barthélemy fut êté en tant qu’aristocrate et brièvement incarcéré. Ses biens ayant été en partie confisqués dans le cadre de la loi sur les biens du clergé, il mourut à Paris dans une relative indigence. On ignore tout de ses obsèques et de l’endroit où il fut inhumé. En l’absence de tombeau dans la capitale, ce monument d’Aubagne lui tient lieu de cénotaphe.

Y reposent :

- Pierre BLANCARD (1741-1826) : capitaine de marine au terme de plusieurs campagnes vers les Antilles avec son père, Pierre Blancard quitta Bombay en 1787 pour la Chine où il découvrit le chrysanthème, fleur sacrée de l’empereur. Il parvint à en dérober des boutures de trois variétés qu’il ramena en France en 1789. Une seule variété survécut au voyage et fleurit l’année suivante à Marseille ainsi qu’au Jardin des plantes à Paris. Il fut donc l’introducteur du chrysanthème en France (carré 1, le long du mur d’enceinte).

- le vice-amiral Honoré GANTEAUME (1755-1818) Il sert pendant la guerre d’indépendance des États-Unis, les guerres de la Révolution et de l’Empire et termine sa carrière avec le grade de Vice-amiral. En février 1802 il emmena les troupes de l’expédition de Saint-Domingue. La même année, il fut nommé préfet maritime de Toulon. Comte d’Empire en 1810, il fut fait Pair de France sous la Restauration. (carré 1, le long du mur d’enceinte)

- la santonnière Thérèse NEVEU (1871-1946) (carré 6) : sœur de Louis Sicard, elle est considérée comme une des créatrices du santon actuel du fait de la systématisation de la cuisson, mais aussi du renouvellement des types : la plupart des santonniers s’étaient contentés de surmouler les modèles de leurs prédécesseurs. Elle s’inspira pour ses modèles des personnes qui l’entouraient ou qu’elle rencontrait. À la fin de sa vie, par soucis d’authenticité, elle faisait poser des personnes âgées avec des vêtements de leur jeunesse.


Merci à Pincettes pour les photos.


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samedi 29 octobre 2022

Je suis en train de remettre à jour toutes les rubriques qui listent le plus exhaustivement possible le patrimoine funéraire de tous les départements. Tous les cimetières visités par moi (ou par mes contributeurs) y sont portés, mise-à-jour des couleurs qui n’étaient pas très claires dans les versions précédentes (le noir apparaissait vert), rajout de tombes depuis les visites, photos de tombes manquantes... N’hésitez pas à les consulter pour y trouver la version la plus globale du patrimoine. Ces rubriques représentent les listes les plus complètes que l’on puisse trouver sur le net du patrimoine funéraire français.

Contrairement aux articles, vous ne pouvez pas interagir sur les rubriques : aussi, si vous avez une information nouvelle à apporter sur un département, merci de laisser votre message en indiquant clairement le département et la commune concernée sur un article dédié uniquement à cela : Le patrimoine funéraire en France : classement par départements

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vendredi 14 février 2014

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