AUBAGNE (13) : cimetière des Passons
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Cimetière non traité de manière exhaustive
Installé sur les hauteurs d’Aubagne, offrant de belles vues sur le Garlaban et à proximité du centre-ville, le cimetière des Passons fut ouvert en 1778.
A l’entrée, on trouve un bassin et la vieille cloche du cimetière.
Dans ce cimetière fut déplacé en 1968 un monument en hommage à l’académicien Jean-Jacques BARTHÉLEMY (1716-1795). Secrétaire perpétuel de l’Académie royale des inscriptions et belles-lettres, cet ecclésiastique, archéologue et numismate parcourut l’Italie et visita les ruines de Pompéi, de Paestum et de Herculanum. Pendant la Révolution, en septembre 1793, Barthélemy fut êté en tant qu’aristocrate et brièvement incarcéré. Ses biens ayant été en partie confisqués dans le cadre de la loi sur les biens du clergé, il mourut à Paris dans une relative indigence. On ignore tout de ses obsèques et de l’endroit où il fut inhumé. En l’absence de tombeau dans la capitale, ce monument d’Aubagne lui tient lieu de cénotaphe.
Y reposent :
Pierre BLANCARD (1741-1826) : capitaine de marine au terme de plusieurs campagnes vers les Antilles avec son père, Pierre Blancard quitta Bombay en 1787 pour la Chine où il découvrit le chrysanthème, fleur sacrée de l’empereur. Il parvint à en dérober des boutures de trois variétés qu’il ramena en France en 1789. Une seule variété survécut au voyage et fleurit l’année suivante à Marseille ainsi qu’au Jardin des plantes à Paris. Il fut donc l’introducteur du chrysanthème en France (carré 1, le long du mur d’enceinte).
le vice-amiral Honoré GANTEAUME (1755-1818) Il sert pendant la guerre d’indépendance des États-Unis, les guerres de la Révolution et de l’Empire et termine sa carrière avec le grade de Vice-amiral. En février 1802 il emmena les troupes de l’expédition de Saint-Domingue. La même année, il fut nommé préfet maritime de Toulon. Comte d’Empire en 1810, il fut fait Pair de France sous la Restauration. (carré 1, le long du mur d’enceinte)
la santonnière Thérèse NEVEU (1871-1946) (carré 6) : sœur de Louis Sicard, elle est considérée comme une des créatrices du santon actuel du fait de la systématisation de la cuisson, mais aussi du renouvellement des types : la plupart des santonniers s’étaient contentés de surmouler les modèles de leurs prédécesseurs. Elle s’inspira pour ses modèles des personnes qui l’entouraient ou qu’elle rencontrait. À la fin de sa vie, par soucis d’authenticité, elle faisait poser des personnes âgées avec des vêtements de leur jeunesse.
Merci à Pincettes pour les photos.
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