Avec le décès de la Japonaise Nabi Tajima (née le 4 août 1900, morte le 21 avril 2018), à l’âge de 117 ans, s’éteint non seulement la doyenne actuelle de l’humanité, mais aussi et surtout le dernier être humain qui était né au XIXe siècle. Une page se tourne, irrémédiablement...
D’après la presse japonaise, elle avait quelque cent cinquante descendants, sur cinq générations.
Selon les données du Gerontology Research Group, qui fait autorité en la matière, Nabi Tajima se place en troisième position de tous les supercentenaires connus, après notre chère Française Jeanne Calment (1875-1997), qui vécut 122 ans, et l’Américaine Sarah Knauss (1880-1999), disparue à 119 ans. Huit autres personnes (des femmes) dans le monde ont atteint ou approché l’âge de 117 ans, qui semble bien constituer le réel « plafond de verre » de la longévité humaine. (Je rappelle que le Japonais Shigechiyo Izumi [1880, et non 1865-1986] a été déchu de son titre.)
Désormais, c’est une autre Japonaise, Chiyo Miyako, née en mai 2001, qui détient le titre de doyenne de l’humanité.
Alain Meyet (Paris)
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