BAUD (56) : cimetière
par
C’est en 1786 que le cimetière fut installé à l’endroit actuel, même s’il était à l’époque beaucoup plus petit (sa partie la plus ancienne est à droite de l’entrée). Il fut ensuite agrandi à plusieurs reprises.
A l’entrée, une petite plaquette propose une petite histoire du lieu dans le cadre d’un itinéraire de découverte de la commune.
Au fond du cimetière, l’imposante tombe d’un jeune homme passionné de voitures tranche au milieu des sépultures environnantes.
On trouve également dans ce cimetière l’épouse du peintre Narcisse Chaillou, qui lui repose au cimetière de Pontivy.
Y reposent
Vincent CORBEL du SQUIRIO (1749-1825) : avocat, maire de Baud, il fut député à l’Assemblée législative en 1791, puis réélu à la Convention en 1792. Il siégea dans la Plaine. Attaché aux Girondins, il fut arrêté puis délivré après l’arrestation de Robespierre. Il repoussa l’attaque des chouans contre Baud au moment de l’« affaire de Quiberon ».
henrio<-]Mathurin HENRIO (1929-1944) : jeune garçon de 14 ans, il aida le 10 juin 1944 des
maquisards à s’enfuir devant l’arrivée des Allemands. Surpris, il fut tué d’une balle dans le dos pendant qu’il cherchait à fuir. Son corps fut exposé le lendemain dans la mairie de Baud. Le surlendemain, près de 3 000 personnes participèrent à son enterrement. A ce titre, il devint le plus jeune des 1038 Compagnons de la Libération.
Constantin LE PRIOL (1763-1847) : prêtre et professeur de philosophie et de mathématiques au collège royal de Vannes, il dut s’enfuir ayant refusé la constitution civile du clergé. Rentré en France sous le Consulat, il reprit sa carrière de professeur à Strasbourg. En 1808, il fut nommé proviseur du lycée impérial de Pontivy qui venait juste d’être créé, puis, en 1810, du lycée de Rouen. En 1816, il fut nommé recteur de l’académie de Rennes. Il s’intéressa alors aux écoles primaires qui faisaient défaut ainsi qu’aux enseignants, recrutant un bon nombre d’entre eux parmi les Frères des Écoles chrétiennes.
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