CROZON (29) : cimetière
par
Cimetière non traité de manière exhaustive
Louis Jouvet, qui y est né, aurait pu y reposer ; mais on sait bien que c’est à Montmartre que se trouve sa sépulture.
Le cimetière de Crozon possède cependant la tombe de quelques notoriétés passablement oubliées :
André CÉLARIÉ (1921-2022) : rédacteur en chef de TF1, France 3 et
correspondant pour France Inter ; ses souvenirs professionnels lui ont inspiré l’écriture de nouvelles rassemblées sous le titre Contes pour une nuit blanche. Il réalisa également en Bretagne plusieurs films. Il était le père de la comédienne Clémentine Célarié.
Le peintre Alphonse CHANTEAU (1874-1958), qui fut directeur artistique de la Faïencerie de Quimper.
Gabriel CHANTEAU (1874-1955), frère jumeau du précédent avec lequel il travailla, qui fut peintre de marines. Ils avaient épousé deux jumelles. Sa tombe semble malheureusement en reprise.
Le peintre Albert HAMET (1898-1974), baptisé "le peintre des poissons, qui fut professeur aux Beaux-Arts.
Le maître verrier Auguste LABOURET (1871-1964), qui fut après la Première Guerre
mondiale chargé par l’administration d’expertiser l’état des vitraux des principales églises de Bretagne, et de les restaurer. Il innova un nouveau procédé : le vitrail en dalle de verre cloisonné en ciment en 1933. Cinq ans plus tard, il réalisé les mosaïques de la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré au Canada. Il réalisa également de nombreux vitraux et des verrières à Paris, en particulier dans les grands magasins et dans les gares.
La maître de conférences en littérature Sophie LEFAY (1935-2020), qui fut
spécialiste du XVIIIe siècle.
Le Compagnon de la Libération Roger PODEUR (11920-2005), qui servit au Tchad,
en Tunisie, avant de débarquer avec la 2DB en Normandie. Il termina la guerre en Allemagne. Officier engagé, il combattit ensuite en Indochine puis en Corée.
Le monument le plus singulier du cimetière est celui érigé pour son épouse (et désormais son fils) de l’artiste Yves Marie Polet. Il s’agit d’une stèle de 2,60 m de hauteur, placée sur un socle représentant une feuille de lierre ou un cœur suivant son propre regard. Le monument est terminé par une fleur que son épouse, également artiste, avait réalisée. Sur le socle, pour épitaphe « Heureux les fêlés qui laissent passer la lumière »...
merci à cp et à Urbane Kermorgan pour les photos.
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