BOREL-CLERC Charles (Charles Clerc : 1879-1959)
par
Premier prix du Conservatoire en 1900, il débuta de façon éclatante dans la chanson en 1903 avec La Matchitche (pour Mayol), adaptation d’un thème folklorique sud-américain. En 80 ans d’une vie bien remplie, Charles Borel-Clerc fut, à l’image d’un Scotto, un compositeur de "tubes" increvables qui a su s’adapter à tous les genres musicaux en vogue aux époques qu’il a traversées : le comique troupier à ses débuts, la chanson patriotique en 1914-1918, et à partir des années 20 tous les rythmes à la mode : valse, java, fox-trot, jusqu’aux slows dans les années 30 et la samba dans les années 40. Il travailla en étroite collaboration avec les paroliers les plus fameux de l’époque : Charles-Louis Pothier, Saint-Granier, Lucien Boyer, Jean Dréjac
Parmi ses tubes : Pétronille, tu sens la menthe pour Dranem, C’est jeune et ça ne sait pas pour Fortugé, La Madelon de la Victoire, Tu verras Montmartre que chanta Bérard, Le Chapeau de Zozo, Ma pomme et Prosper pour Maurice Chevalier, Un amour comme le nôtre pour Lucienne Boyer, Tout le pays l’a su pour Alibert, Ah ! Le petit vin blanc, chanson créée par Michèle Dorlan et popularisée par Lina Margy...
Mort à Cannes, c’est à Toulouse dans le caveau familial qu’il repose [1].
Merci à Cyrille Saubiette pour les photos.
[1] Caveau N°720 (année 1893), section 6, division 7.
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