PIERRELATTE (26) : cimetière
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Au pied d’un spectaculaire rocher, le cimetière communal étend ses parties anciennes et plus modernes dans le centre ville de Pierrelatte.
Curiosités
Pierrelatte tire son nom d’un rocher isolé autour duquel il s’est construit, et que sa forme fit appeler, au Moyen-Age, « Perra-Lara », pierre large et étendue. Ce rocher calcaire de 32 m de haut, qui forme une sorte de cirque protégeant le village du mistral, étonne le visiteur sans qu’il soit possible d’apporter une réponse définitive quant à l’origine de cette émergence qui fait l’objet d’explications scientifiques controversées. La légende prend le pas : comme à Saint-Donat, le rocher serait un « gravier » que Gargantua trouva dans sa chaussure, et dont il se débarrassa après s’est assis un moment sur le mont Ventoux. Le cimetière est édifié au pied de ce rocher, qui en constitue donc un cadre à la fois majestueux et inquiétant.
La présence de Jean-Antoine Tibert (on trouve Thibert sur le net : 1750-1811), qui fut « cuisinier de Louis XVI ».
Célébrités : les incontournables...
Aucun
... mais aussi
Le comédien marseillais Edmond ARDISSON (Edmond Ardissons : 1904-1983), qui tourna pour la télévision, fit du théâtre, et effectua une honorable carrière de second rôle dans plus de 70 films. Lors de ma visite, sa tombe était en reprise.
L’écrivain et journaliste Rodolphe BRINGER (Rodolphe Béranger : 1871-1943), qui écrivit dans de nombreux journaux, dont le Canard enchaîné dont il fut l’un des fondateurs pendant la guerre. Humoriste, il fut également l’auteur de romans policiers, et d’ouvrages destinés à la jeunesse. Avec lui repose son fils, Jean BRINGER (1916-1944), résistant nommé chef départemental de la Résistance de l’Aude, qui fut exécuté par l’Occupant. L’ancien tombeau, abîmé, a fait place à une dalle contemporaine.
Jean de CHANTELAUZE (1787-1859) : magistrat de justice, il fut député de la Loire de 1827 à 1830 et fut un éphémère ministre de la Justice de Charles X en 1830. Il signa les fameuses ordonnances du 25 juillet qui firent tomber le roi. Arrêté, considéré comme un des quatre ministres responsables de ses ordonnances, il fut condamné à la détention perpétuelle, mais fut libéré six ans plus tard.
L’avocat Alfred MADIER de MONTJAU (1814-1892), qui fut député de Saône-et-Loire de 1850 à 1851, puis de la Drôme de 1874 à 1892. Il siégea à l’extrême-gauche. Opposé à l’Empire, il fut exilé en Belgique.
Le peintre paysagiste Marc PLASAULES (1925-1980).
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