LE MÉE-SUR-SEINE (77) : cimetière
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Créé en 1833 pour remplacer l’ancien cimetière qui se trouvait autour de l’église, le cimetière du Mée-sur-Seine possède plusieurs tombeaux qui intéresseront le taphophile.
Curiosités
Des tombes anciennes et fatiguées donnent du charme à cet enclos.
- Tombe Larigaudry
- Un petit médaillon de Pierre Lorenzi.
Célébrités : les incontournables...
... mais aussi
Les Ghika étaient une famille princière roumaine, d’origine albanaise, dont le règne remontait au XVIIe siècle. Après la guerre entre la Russie et la Turquie, cette province fut annexée en partie à l’Empire russe en 1856, et en partie à l’État roumain en 1859. L’invasion de la Moldavie par les troupes autrichiennes en 1856 fut à l’origine de l’émigration de la famille Ghika et de son installation dans l’ancienne propriété des Fraguier. Cette famille quitta Le Mée-sur-Seine en 1857, mais neuf de ses membres y furent inhumés jusqu’en 1975.
Les Ghika occupent plusieurs tombes, rassemblées dans le cimetière. Le plus fameux d’entre-eux est le prince Grigore V Ghica (1807-1857), qui régna sur la Moldavie de 1849 à 1856. Réformateur et partisan de l’union des deux principautés roumaines (Valachie et Moldavie), à l’époque sous domination ottomane, il mit fin à ses jours.
Face à la sépulture familiale, un rocher marque la tombe de Nicolas Jean Ghika, tué en duel au lieu-dit « la Belle Croix » en forêt de Fontainebleau en 1873. Il semblerait que c’est sur ce rocher que, grièvement blessé au dos, il se serait appuyé avant d’être transporté à l’Hôtel de France et d’Angleterre où il décéda le lendemain.
Le prince Jean Alexandre Ghika, fils de l’ambassadeur de Roumanie à Saint-Pétersbourg et Vienne, y est également inhumé. Il est également à noter que dans la tombe mitoyenne (tombeau de famille De Ridder) repose un autre phanariote, Alexandre Paléologue (1824-1866). Lui et son épouse étaient les parents de l’ambassadeur Maurice Paléologue.
L’architecte Félix SCHUHLER (1885-1952).
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