DIEULEVEULT Philippe de (1951-1985)

Cénotaphe au cimetière du Minihic-sur-Rance (35)
lundi 22 septembre 2014
par  Philippe Landru

Cadet d’une fratrie de garçons, Philippe de Dieuleveult aspira très tôt à parcourir le monde. C’est à peine âgé de 20 ans qu’il partit, au volant d’une 4L spécialement équipée, à l’assaut du Sahara. Si son apprentissage militaire au sein du régiment des “paras” lui permit de voir du pays et de se forger une condition physique, c’est dans le reportage que Philippe de Dieuleveult trouva sa voie. En 1977, il participa avec succès à l’émission La course autour du monde, au cours de laquelle ses reportages ramenés des quatre coins du globe attirèrent l’oeil des producteurs. Après quelques années de piges pour le service public, c’est Jacques Antoine et Antenne 2 qui lui donnèrent sa chance. La chasse aux trésors débuta en 1981 et passionna des millions de téléspectateurs tous les dimanches durant plus de quatre ans.

En 1985, flanqué de huit compagnons, il entreprit la descente du fleuve Zaïre en raft. Le 6 août, alors que l’expédition s’attaquait aux périlleuses rapides des environs du barrage d’Inga, il disparut dans d’étranges circonstances. Noyade accidentelle, bavure de l’armée zaïroise ou lien avec sa condition de réserviste de la DGSE, le mystère de sa disparition demeure.

La tombe de famille du cimetière du Minihic lui tient lieu de cénotaphe, son corps n’ayant jamais été retrouvé.


Source : Evene

Merci à Nicolas Badin pour les photos.


Commentaires

Logo de un militaire bien informé
DIEULEVEULT Philippe de (1951-1985)
mardi 11 novembre 2014 à 14h46 - par  un militaire bien informé

En ce qui concerne Dieuleveult, ce sont les crocodiles du fleuve Zaïre qui s’en sont chargé de ses funérailles !!!

Point barre...

Et, les gars de la DGSE n’y sont strictement pour RIEN ! Où aurait été leur intérêt ?

Arrêtez les fantasmes !!!

Nous ne sommes plus dans « Tintin et l’Affaire Tournesol » MAIS... Dans la VRAIE vie !!!

Et dans la vie, ce n’est pas pareil que dans les Bd d’Hergé !

Quelques jours avant sa fameuse dernière traversée, des Africains natifs des lieux l’avaient bien prévenu de ne pas y aller, naviguer dans ce fleuve... Là-bas, ce n’est pas de la navigation tranquille, loin de là : il y a des précipices semblables à ceux des fameuses chutes du Niagara (USA) Allez donc voir les chutes de Boali, vous comprendrez alors de quoi je vous écris...

Et SURTOUT dans ce fleuve habitent, depuis des temps imémauriaux, des sauriens pesant chacun près d’une demi-tonne, et il n’attendent qu’une chose ces jolis crocos... C’est que vous tombez à l’eau !

Je vous laisse deviner la suite, lorsque Dieuleveult et ses copains ont commis l’immense connerie, de descendre un fleuve aussi pourri, sur un simple zodiac que la moindre vague pouvait retourner à loisir comme une vulgaire crêpe de la chandeleur !!!

Vous avez dit, « aventuriers expérimentés » (???)

Tant mieux pour vous, si vous croyez en savoir plus...

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DIEULEVEULT Philippe de (1951-1985)
mardi 23 septembre 2014 à 11h01 - par  Bernadette Bessodes

D’après le site wikipédia, Philippe de DIEULEVEULT n’est pas le cadet d’une fratrie de 8 garçons.