Douarnenez (29) : les cimetières de la ville

Article du Télégramme - 1er novembre 2007
dimanche 8 septembre 2013
par  Philippe Landru

Depuis la création du Grand Douarnenez, le 16 juin 1945, cinq cimetières se répartissent entre Tréboul, Pouldavid, Douarnenez-Ploaré et, depuis 1997, à Kerlouarnec. À chacun son histoire et ses pratiques...

Le célèbre cimetière marin de Tréboul compte dans ses hôtes des personnages illustres comme le poète Georges Perros, le premier prix Goncourt Eugène Torquet (John Antoine Nau), pour son roman Force ennemie, en 1903. Le résistant Xavier Trellu, Yves Riou, instituteur mort en déportation y sont aussi inhumés.

Le cimetière de Douarnenez-Ploaré qui compte 3.874 concessions sur une superficie de 20.355 m², est aussi la dernière demeure de Joséphine Pencalet, « une fille de la friture » qui se distingua durant les grèves de 1924. Elle fut élue conseillère municipale en 1925. Une première en France. C’est là aussi que se repose Martin Louis Grivard de Kerstrad, premier maire de Douarnenez, en 1790 ; le peintre Désiré Lucas, le comédien Noël Roquevert, l’écrivain Jakez Riou, le syndicaliste Corentin Celton, fusillé au Mont Valérien, Yves Morvan, le porte parole en Angleterre du Général De Gaulle sous le nom de Jean Marin. La célèbre émission « Les Français parlent aux Français », c’était lui.

Au cimetière de Ploaré toujours, s’épellent encore des noms qui ont marqué leur époque comme Yves Caroff, le premier maire du grand Douarnenez, en 1945 ; Eugène Gonidec, le survivant du naufrage du Pourquoi pas ? du commandant Charcot ; René Théophile Laennec, l’inventeur du stéthoscope ; Marcel Le Bihan, héros de l’aéronautique ; Pierre Pernès, pionnier de la pêche à la langouste ; Sophie Renot, créatrice de la clinique Le Clos ; Jacques Le Du, sauveteur en mer. Riche d’évocation aussi, la tombe dite des Anglais, ces aviateurs abattus en baie, lors de la dernière guerre.

Kerlouarnec : nouvelles pratiques

Le site de Kerlouarnec a la particularité de proposer, selon la volonté des défunts et le choix des familles, quatre modes de sépultures. Outre la tombe classique, on y trouve la mini-tombe pour les cendres du défunt. Vient ensuite le columbarium, représenté par quatre petits monuments verticaux ou prennent place les urnes. Enfin, le Jardin du souvenir où sont dispersées les cendres. Sur un mur envahi par les fleurs, des petites plaques où sont gravés les noms des disparus.


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samedi 29 octobre 2022

Je suis en train de remettre à jour toutes les rubriques qui listent le plus exhaustivement possible le patrimoine funéraire de tous les départements. Tous les cimetières visités par moi (ou par mes contributeurs) y sont portés, mise-à-jour des couleurs qui n’étaient pas très claires dans les versions précédentes (le noir apparaissait vert), rajout de tombes depuis les visites, photos de tombes manquantes... N’hésitez pas à les consulter pour y trouver la version la plus globale du patrimoine. Ces rubriques représentent les listes les plus complètes que l’on puisse trouver sur le net du patrimoine funéraire français.

Contrairement aux articles, vous ne pouvez pas interagir sur les rubriques : aussi, si vous avez une information nouvelle à apporter sur un département, merci de laisser votre message en indiquant clairement le département et la commune concernée sur un article dédié uniquement à cela : Le patrimoine funéraire en France : classement par départements

Merci et bonne lecture.

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vendredi 14 février 2014

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