Né de parents grecs, il s’intéressa très tôt à la littérature et à la chanson françaises. Il quitta l’Egypte pour Paris, où il gagna de l’argent en vendant des livres de poésie au porte-à-porte : c’est à cette époque qu’il commença à écrire des chansons. Sa rencontre avec Georges Brassens dans un cabaret l’encouragea à persévérer dans la musique. Il se fit présenter à Edith Piaf : ce fut la naissance d’une histoire d’amour tumultueuse. Il écrivit pour elle le célèbre titre Milord.
Grâce au label Pathé Marconi, il enregistra plusieurs 45 tours. En 1966, il présenta à sa maison de disques le titre Le Métèque, d’abord refusé. Cette même année, il rencontra Serge Reggiani pour qui il écrivit Sarah, Votre fille a vingt ans, Ma liberté ou Ma solitude. Il signa également pour Barbara le titre La Longue Dame brune qu’ils chantèrent en duo. En 1969, il fut révélé au grand public grâce à sa chanson Le Métèque. Il se produisit alors sur scène et enchaîna les albums, désormais personnage incontournable de la chanson française.
A cause de problèmes respiratoires, il renonça à la chanson en 2009. Ses obsèques eurent lieu contre le columbarium du Père Lachaise, puis il reposa quelques temps dans un caveau provisoire de la 88ème division.
Il fut transféré en bordure de la 95ème division, son tombeau définitif, en juin 2013.
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Commentaires
toute ma jeunesse était dans ses chansons... En vain, je me suis souvent promenée dans l’Ile Saint louis pour l’apercevoir, en vain... Dommage d’aller au Père Lachaise pour le rencontrer...
Bonjour,
Une anecdote concernant Georges Moustaki :
Dans le milieu des années 80, je roulais de bon matin dans Paris, un dimanche. Les rues étaient presque désertes et peu de circulation automobile. Je longeais la Seine au niveau de l’ile Saint Louis, quand un piéton se mit à traverser devant ma voiture.
Tout naturellement, je freine pour le laisser passer. Il m’a fait un signe de remerciement de la tête....je venais de reconnaitre....Georges Moustaki !
Pour ceux qui souhaitent aller le saluer, il se trouve en bordure d’allée, à quelques tombes du peintre André Gill.
Soit à gauche, en descendant.
Je recherche le tître d une chanson de Georges Moustaki une de ses toutes premières dont
voici les paroles commençaient comme ceci : Sur le chemin il y avait une fille etc, , chanson qu ’ il
avait interprèté devant Edith Piaf , Pierre Tchernia est aussi présent .
Peut-être la chanson "Adolescence" ? (... pour cueillir une fille sur le bord du chemin... )
Ne serait-ce pas plutôt la chanson : Jean l ’ espagnol et non adoslecence ? dans lesquels
on entend les couplets : Sur le chemin il y avait une fille . Jean l ’ espagnol fût un des tous
premiers succés de Joe .
Voici quelques années,de séjour à Paris, (je viens de Belgique), sachant qu’il habite l’île Saint-Louis, mon mari et moi nous nous y promenons, j’espère le rencontrer. Tout à coup mon mari me dit "il est là"...Qui ?... "mais Georges Moustaki"..."tu te moques de moi"...."mais non, lève la tête".....et à quelques mètres de moi, venant à ma rencontre....c’est lui, il arrive tranquillement le journal sous le bras, un pain à la main..... moi, paralysée, il m’a seulement été possible de lui dire "bonjour", il m’a répondu, m’a dépassée, je me retourne...Quelques mètres plus loin, il s’arrête devant un bâtiment, forme probablement un code et disparaît. en fait il habitait, je suppose, devant la petite église de l’ïle.
Quelle émotion.
A présent il me reste à aller me recueillir au Père Lachaise, ce sera chose faite en mai (2014) prochain.
Témoignage
Ma future femme et moi-même l’avons rencontré au début des années 80 sur le pont qui relie l’ile de la Cité à l’ile Saint-Louis. Nous nous y étions arrêtés, un beau dimanche, pour écouter des musiciens des rues, les frères Amara, qui jouaient de l’orgue de Barbarie. Georges Moustaki, venant de l’ile Saint-Louis, où il devait habiter à l’époque (comme c’est rappelé par ailleurs), est alors arrivé au guidon de sa moto sur le siège arrière de laquelle était assise une très jolie fille. Il s’est arrêté pour discuter avec les frères Amara (des collègues !) et les a ensuite écoutés jouer, en notre compagnie. À la fin d’un morceau de musique, il s’est emparé de la casquette de l’un d’eux et nous l’a tendue pour qu’on y mette notre obole.
Nous avons donc autrefois fait l’aumône à Georges Moustaki !
sur les quais de l’île st Louis , un arbre porte son nom !