PIERREFONDS (60) : cimetière
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Rien de particulièrement intéressant dans le site du cimetière de Pierrefonds : pas même une vue sur son étonnant château ! Une partie est réservée aux croix militaire.
Curiosités
le 20 août 1918, un bombardement aérien tua Jeanne Jalaguier, infirmière militaire à l’hôpital chirurgical. Cet hôpital ambulance était installé dans le parc de l’ancien Hôtel des Bains à Pierrefonds. Rares sont les sépultures militaires d’infirmières. Pour commémorer ce moment douloureux de la Grande-Guerre, les anciens-combattants ont élevé place de l’hôtel de ville de Pierrefonds un monument national "aux infirmières", qui rappelle tout spécialement le sacrifice de Jeanne Jalaguier.
Une petite bâtisse aux allures de gare rurale miniature qui sert de remise à tout et n’importe quoi !
Célébrités : les incontournables...
Moi, je mettrais bien et Séverine, et Michel Rivgauche, mais j’ai appris à être réaliste !
... mais aussi
Le journaliste et ancien parachutiste Thierry d’ATHIS (1940-2012). Il travailla au Figaro, à Europe 1 et à RTL.
Le peintre Louis Joseph DEFLUBÉ (1797-1884), qui fut un paysagiste (particulièrement en Italie) et un peintre de marines.
Michel RIVGAUCHE (Mariano Ruiz : 1923-2005) Né dans une famille de musiciens, cet auteur de chansons prolifique a été lancé par Piaf qui, revenant d’une tournée en Amérique, cherchait des paroles à mettre sur une musique qu’elle avait rapportée d’Argentine. Elle s’adressa à lui qui la transforma, donnant naissance à la Foule. Il lui écrivit les textes de 17 chansons dont Les mots d’amour et Boulevard du crime.
Ses textes furent chantés par une pléiade d’artistes, dont Charles Dumont, Colette Renard, Marcel Amont, Dalida, Yves Montand, Maurice Chevalier, Mouloudji ou encore Juliette Gréco ...
Il fut aussi l’auteur de sketches pour Pierre Richard, Odette Laure et Paul Préboist ainsi que de feuilletons radiophoniques.
SÉVERINE (Caroline Rémy : 1855-1929) : socialiste, elle défendit avec ardeur la cause de Dreyfus et fut la secrétaire de Jules Vallès (dont elle aurait terminé le dernier roman, l’Insurgé). A sa mort, elle prit sa suite en 1885 à la direction du journal Le Cri du Peuple, sous le pseudonyme de Séverin, avant d’adopter de façon définitive celui de Séverine (elle fut ainsi la première femme "patron" d’un grand quotidien). Elle collabora aussi en 1897 au journal La Fronde, premier quotidien féministe. En 1914, farouche pacifiste, elle condamna le gouvernement d’Union Sacrée, composé de ministres issus aussi bien de la gauche que de la droite. Enthousiasmée par la Révolution russe de 1917, elle rejoignit le Parti Communiste en 1921 et fut deux ans journaliste à L’Humanité. Elle fut l’auteur de nombreux ouvrages, de recueils et de chroniques comme Les pages rouges (1893). Toute sa vie, elle se montra également une amie engagée des bêtes et milita pour le respect de la vie animale. Face à sa tombe repose son époux, le professeur de médecine suisse Adrien Guebhard (1849-1924), dans une tombe similaire de marbre différent.
- Obsèques de Séverine.
- Tombe d’A. Guebhard
A proximité de sa tombe se trouve celle de sa gouvernante, Rosa Vignier (+1932).
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