COURSAN (11) : cimetière
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Ecrasé par le soleil de mi-journée, éclaboussé par la lumière crue rendant l’ensemble immaculé : telle fut le cadre de ma découverte du cimetière de Coursan.
Dans la plus grande tradition méridionale, les tombeaux de famille sont imposants, même si certains de sont pas exempts d’ornementations minérales donnant de la légèreté à l’ensemble. Le cimetière, divisé en plusieurs parties, est dominé par une lourde chapelle Cazal, une des ancienne familles de la ville.
C’est dans une autre tombe Cazal (Cazal-Douarche), remarquable par sa statue, que repose depuis 2004, dans la plus grande discrétion, la célébrité la plus importante de la ville : le journaliste Georges de CAUNES (1919-2004)
Fils d’avocat, Georges de Caunes, licencié en droit, entra en 1944 à la Radiodiffusion française. Correspondant de La Voix de l’Amérique, il fut journaliste à la télévision en 1949, puis reporter à Paris-Match en 1956. Après avoir été grand reporter à Europe 1 (1959-60), à Radio-Canada (1961), puis à France-Inter (1963-63), il présenta durant trois ans le journal télévisé, unique à l’époque, et devint un journaliste très populaire. Il fut ensuite animateur à Radio-Luxembourg (1967), puis revint en 1969 à la télévision. De 1975 à 1979, il dirigea également le service des sports de TF1.
Il repose ici dans le tombeau de famille maternel. C’est en vain que l’on y cherchera la présence de sa seconde épouse, la journaliste et speakerine Jacqueline Joubert (avec laquelle il eut son fils Antoine) : Georges de Caunes avait convolé une troisième fois et était donc séparé d’elle lors de son décès.
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