WEYGAND Maxime (1867-1965)
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Né dans des conditions mystérieuses (on ignore qui était ses parents, et plusieurs noms circulent dont ceux de la reine Charlotte du Mexique ou encore du roi des Belges Léopold II), ce chef d’état-major de Foch (qui en fit son proche collaborateur) fut major général des armées alliées en 1918. Envoyé à Varsovie comme conseiller militaire auprès des Polonais lors du conflit polono-soviétique (1920), il fut ensuite nommé haut-commissaire de France en Syrie (1923). Promu chef d’état-major général de l’armée (1930), il quitta son service en 1935. Rappelé de sa retraite en 1939 et envoyé à Beyrouth, il reçut, en pleine bataille, le commandement suprême en France (mai 1940).
Il ne put rétablir la situation et dut se résoudre à recommander l’armistice. Ministre de la Défense nationale de Pétain (juin-septembre 1940), il fut envoyé à Alger comme délégué général du gouvernement de Vichy et prépara l’armée à reprendre le combat contre l’Allemagne (1940-1941). Après son rappel, exigé par Hitler (novembre 1941), il fut arrêté par la Gestapo (1942) et interné en Allemagne jusqu’à la Libération. Rentré en France, il fut traduit devant la Haute Cour de justice, mais obtint un non-lieu sur tous les chefs d’accusation portés contre lui.
Weygand fut l’auteur de nombreux ouvrages et, notamment, de Mémoires (1953-1957). Il fut élu en 1931 à l’Académie française.
Il fut inhumé sous une tombe très sobre au cimetière St-Charles de Morlaix, où il possédait un manoir.
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