Élève de Cabanel, il fut comme son maître célèbre pour ses peintures d’ histoire et ses grandes fresques académiques. Il y exprima souvent le tragique et le pathétique dans des compositions savantes qui gagnèrent peu à peu en réalisme. De ces six participations au Grand Prix de Rome il ne remportera qu’ un premier second grand prix pour La Captivité des Juifs à Babylone aujourd’hui perdu. Bien évidemment, il exposa au Salon à partir de 1870. Il fut également un portraitiste mondain, et ne négligea pas la vague pour l’orientalisme, ayant lui-même voyagé à Istambul.
Il est néanmoins un domaine où il trancha par rapport à nombre de ses pairs, souvent conservateurs : républicain, ancien combattant de la guerre de 1870, Debat-Ponsan s’engagea dans la lutte pour la réhabilition du capitaine Dreyfus, en exposant au Salon de 1898 sa Vérité sortant du puits, tableau manifeste qui fut offert en souscription à Émile Zola. Ce fut un geste courageux car il y perdit une partie de sa clientèle.
Père de l’architecte et grand prix de Rome 1912, Jacques Debat-Ponsan, il est aussi le grand-père de Michel Debré.
Dans la même tombe repose également le sénateur maire André Morizet, son gendre.
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