LOCMARIAQUER (56) : cimetière
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La commune de Locmariaquer est connue pour ses alignements de mégalithes, contenant en particulier le plus long menhir du monde. C’est dans le prolongement de ce site du néolithique, sur une pente douce descendant vers la mer, site jadis occupé par un théâtre romain, que se trouve le petit cimetière.
Dans un des coins de la petite nécropole, un menhir attire le regard : il s’agit de la tombe de la romancière Zénaïde FLEURIOT (1829-1890).
Fervente catholique, cette romancière écrivit 83 romans pour la jeunesse, édités pour la plupart dans les bibliothèques rose et bleue. Elle collabora également avec le Journal des demoiselles et la Mode illustrée. A l’instar de la comtesse de Ségur, sa contemporaine, ses romans sont évidemment infiniment respectueux des valeurs religieuses et de la morale.
Au printemps 1872, Zénaïde Fleuriot, venant rejoindre au bord de la mer sa belle-sœur et ses deux enfants, découvrit avec ravissement Locmariaquer. Elle se prit de tendresse pour ce petit port et s’y fit construire une vaste demeure en 1873. Lorsqu’elle mourut à Paris, son cercueil fut transporté en train depuis la gare de Paris-Montparnasse et fut ramené en terre bretonne au cimetière de Locmariaquer. Le cercueil fut porté par 8 marins du village.
On trouve également la tombe du peintre et sculpteur d’origine vietnamienne Paul VAN-THÉ (1920-2011), qui fut Second Prix de Rome de sculpture en 1950. Son œuvre croise des regards maritimes sur l’Asie et le golfe du Morbihan.
Contre le mur du cimetière, une petite stèle difficilement lisible est ornée d’un médaillon d’enfant gravé.
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