LE BOURG-D’OISANS (38) : cimetière
par
Au sein du Parc national des Écrins, à la confluence des six vallées de l’Oisans, installé dans une plaine bordée au nord par le massif des Grandes Rousses au Nord et au Sud par le massif du Pelvoux, le Bourg-d’Oisans est connu des skieurs et des amateurs du Tour de France, remontant le terrible col de l’Alpe d’Huez qui lui fait face.
Le petit cimetière communal n’offre rien de très particulier : il se dresse dans un cadre austère, entouré par les montagnes (paysage dramatique selon les Américains).
Ca et là, quelques médaillons et bas-reliefs ornent certaines tombes.
La seule tombe notable est ornée d’un médaillon : c’est celle de Léon Balme (1877-1907) qui porte comme inscription "le Petit Dauphinois". Sans doute fut-il journaliste à ce quotidien régional.
Comme dans tous les cimetières de la région, les victimes de la montagne rappellent la rigueur et la difficulté de vivre et de travailler dans ce milieu particulier. Une tombe (cénotaphe ?) rappelle également le souvenir de six soldats morts aux ambulances de Bourg d’Oisans.
Pour d’autres, elle reste un objet de fascination et elle est représentée sur les tombales de défunts dont elle fut sans aucun doute le cadre familier.
Repose ici le géographe Etienne-Félix BERLIOUX (1828-1910).
Commentaires