RUSTIN Louis (1880-1954)

Cimetière sud de Clichy
jeudi 22 janvier 2009
par  Philippe Landru

Ma catégorie préférée : les inconnus que tout le monde connaît !

Louis Rustin fait son entrée dans le monde des affaires en 1903, en ouvrant dans le XVIIe arrondissement de Paris un petit atelier de rechapage de pneumatiques. Cette période marque le démarrage de l’industrie automobile et l’âge d’or de la bicyclette qui trouve des adeptes dans toutes les couches sociales.

Sportif passionné, Louis Rustin participe à de nombreuses courses et connaît, à cette occasion, tous les désagréments des crevaisons, qui à cette époque, étaient fort nombreuses en raison de l’état des routes. Louis Rustin s’attache à trouver une solution de réparation rapide, efficace, devant les autres méthodes qui n’étaient que des moyens de fortune. Mais hélas, ses travaux de recherche sont interrompus par la « Grande Guerre ». Dès sa démobilisation, il reprend ses travaux et s’installe à Clichy.

C’est en 1921 qu’il met définitivement au point et dépose les brevets de ces petites rondelles de caoutchouc qui devaient faire le tour du monde : les Rustines. Les brevets couvraient l’invention des Rustines proprement dites mais aussi de la protection de la couche collante et de la languette qui facilitait la séparation des Rustines.

Cette modeste mais astucieuse invention devient un accessoire indispensable, à tel point que, comme Velcro ou Frigidaire, Rustine entre dans le club très fermé des marques utilisées comme noms génériques. Le Succès de la Rustine est tel que les Établissement Rustin, qui les fabriquent encore aujourd’hui, ne modifient, en cinquante ans, ni l’aspect de l’emballage, ni le slogan de la marque : « unis pour la vie ».


Article issu de Wikipedia.
Merci à Marie B. Pour les photos.


Commentaires

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RUSTIN Louis (1880-1954)
lundi 18 avril 2011 à 07h43 - par  Alain Doumenjou

Juste aprés avoir publié mon commentaire, je découvre un article publié en octobre 2008 dans « Clichy Mag » dans lequel apparaît le nom de mon grand oncle associé à l’histoire de la Rustine.

Sans pour autant « rendre à César.. » il y est indiqué « Aidé par son ami Paul Doumenjou, ingénieur chimiste, Louis Rustin etc... ». Ce n’est déjà pas si mal !
Jamais je n’avais jusque là effectué sur le web la moindre recherche au sujet de cette histoire que je connais depuis ma plus tendre enfance, mais qui ne m’a jamais préoccupé autrement qu’à titre de petite annedocte familiale.
Alain Doumenjou

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RUSTIN Louis (1880-1954)
lundi 18 avril 2011 à 07h19 - par  Alain Doumenjou

Louis Rustin, devenu riche et célèbre dans le monde entier grace à cette petite pastille de caoutchouc attachée à son nom, en déposa le brevet à son nom et en développa l’industrialisation et la commercialisation.
Toutefois il ne fut en rien son inventeur, même s’il put , juridiquement, s’en attribuer la paternité, au prix d’une légère entorse à l’histoire de la célèbre « Rustine » dont l’invention fut en réalité l’oeuvre d’un jeune ingénieur chimiste, Paul Doumenjou, qui en céda les droits à Louis Rustin, ne disposant pas des moyens financiers lui permettant d’en assurer lui même l’exploitation.

En terme de « marketing » le nom de « Doumenjine » n’aurait sans doute pas connu le même succés que celui , infiniment plus simple à retenir, de « Rustine » !

Paul Doumenjou était le frère de mon grand père paternel et fut également l’inventeur méconnu d’un des tout premiers procédés de film ininflammable exploité en cinématographie.
Alain Doumenjou