TAULIGNAN (26) : cimetière
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Le petit cimetière de Taulignan est bucolique à souhait : on distingue une partie haute (la plus ancienne et la plus intéressante) d’une partie basse. Le cadre demeure assez sauvage, la végétation y étant assez luxuriante. Les vieilles chapelles et les tombeaux ayant conservés leur grille d’entourage côtoient des monuments plus récents, le tout dans une débauche de fleurs. Pas de grandes célébrités ici, pas de statuaire marquante, mais l’endroit reste cependant très agréable, en particulier les allées protégées par l’ombre des pins.
Curiosités
Rien de très particulier, si ce n’est justement ce cadre qui incite à la promenade, où chacun trouvera son bonheur entre fleurs et stèles anciennes.
Les célébrités : les incontournables…
Aucune
… mais aussi
Le général Marcel DESCOUR (1899-1995) : officier français, il fut à la tête de réseaux de résistances dans la région lyonnaise. On lui reprocha son trop grand empressement à soutenir la déclaration de libération du Vercors, ce qui donna lieu à la contre-offensive de reconquête allemande. Il fut après la guerre gouverneur militaire de Lyon, et favorisa le retour de De Gaulle à la tête de la France.
Le peintre et graveur Jean PATRICOT (1865-1928) : peintre paysager, de portraits (Foch), mais également graveur, il fut l’élève de Bonnat et de Cabanel. Il reçut le Premier Grand Prix de Rome de gravure en 1886. Il repose sous une dalle contemporaine, à l’ombre des pins.
L’architecte Georges-Henri PINGUSSON (1894-1978) : architecte et ingénieur français, il s’orienta résolument à partir des années 30 dans la modernité. Architecte en chef de la reconstruction de la Sarre de 1945 à 1950, il réalisa de nombreux travaux dans l’Est français mais également au pays Basque et dans le Sud-Est. Son chef d’œuvre est sans conteste le mémorial des martyrs de la déportation situé au bout de l’Ile de la Cité à Paris. Il repose sous un énorme bloc minéral.
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