Journaliste et musicologue, il fut nommé en 1941 secrétaire d’État à la vice-présidence du Conseil chargé des rapports franco-allemands. Il oeuvra à la création d’une « nouvelle Europe » avec le pouvoir nazi et fut considéré comme un ultra de la collaboration au sein du Régime de Vichy. Il favorisa la création d’un Service de la main-d’œuvre française en Allemagne, et appela, après le débarquement des troupes alliés en Afrique du Nord en 1942, à lutter contre les agresseurs ; visant à une déclaration de guerre aux côtés de l’Allemagne et à la constitution d’un gouvernement d’ultra-collaborationnistes.
Condamné à mort en 1947 (puis gracié), il se lança dans une seconde carrière d’écrivain de biographies de grands personnages, dont celle de Mustapha Kemal Atatürk ou du roi d’Arabie Ibn Séoud.
Dans la chapelle familiale repose également son père, Stanislas BENOIST-MÉCHIN (1854-1923), qui explora toute l’Asie et qui dilapida la fortune familiale dans l’achat d’une prodigieuse collection d’objets d’arts qui constitua, plus tard, l’essentiel du fonds du musée Guimet.
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