AKERMAN Chantal (1950-2015)

Père Lachaise - 49ème division (1ère section)

Malgré ses troubles maniaco-dépres­sifs, Chan­tal Aker­man était parve­nue à mener une belle carrière dans le septième art. Réalisatrice de plus de quarante courts et longs métrages, son parcours fut celui d’une écor­chée vive. La metteuse en scène s’essaye à tout : docu­men­taire, comé­die musi­cale, drame…Je, tu, il, elle (1974) Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (1975), Golden Eighties (1986), D’Est (1993) ou encore la Captive (2000), elle fut l’une des figures les plus influentes et cruciales du cinéma moderniste des années 70, essaimant son aura de l’art contemporain et l’essai filmé au coeur des cinémas américain (Gus Van Sant, notamment, lui doit beaucoup) et français. Issue d’une famille juive, Chan­tal Aker­man était fille de dépor­tée. Son dernier projet abor­dait juste­ment la vie de sa mère.

Elle se suicida.


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Commentaires

David Tong 12/08/2017 à 17:16

Lors de ma visite, le 8 août, j’ai pu remarquer que Chantal Akerman avait une pierre tombale "définitive". Sur celle-ci est portée l’inscription "Enfant d’une rescapée de la Shoah" ainsi que l’information, essentielle, sur sa profession, cinéaste.

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