Cimetière de Château-d’Oléron (17)
biologiste virologue, il entra au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1960, dont il devint plus tard directeur de recherche émérite, et fut professeur à l’Institut Pasteur, où il dirigea l’unité d’oncologie virale de 1972 à 2000
Avec Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen, il reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008, pour la découverte, en 1983, du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (sida). Son rôle dans la découverte de ce rétrovirus est cependant discuté.
À partir de la fin des années 2000, il multiplia les prises de positions sans rapport avec son domaine de connaissances et dépourvues de fondement scientifique. Il défendit notamment les théories de la « mémoire de l’eau » de Jacques Benveniste ainsi que de la téléportation de l’ADN, et prit position contre les vaccins. Ses prises de position conduisent à sa marginalisation de la communauté scientifique.
Il était membre de l’Académie des sciences et de l’Académie nationale de médecine. Il repose au cimetière de Château-d’Oléron qu’il fréquentait depuis sa jeunesse.
Post-scriptum
Merci à Emmanuel Carré pour la photo.