Après avoir collaboré à des revues spécialisées dans le cinéma, puis devenu assistant réalisateur, (notamment pour Jean-Pierre Melville, Claude Sautet, Sergio Leone ou René Clément ; il entama dans les années 70 une carrière de réalisateur, principalement de films policiers ou d’action, s’inspirant souvent d’événements réels très documentés.
De la guerre d’Algérie (R.A.S) à l’affaire Ben Barka (L’Attentat) en passant par le racisme (Dupont Lajoie), la dérive de la télévision-spectacle pour faire à tout prix de l’audience (Le Prix du danger) ou la collusion entre milieux politiques et pègre (Le Juge Fayard dit Le Shérif), le cinéaste a dénoncé avec constance les abus de pouvoir et défendu des causes justes dans des divertissements grand public. Son cinéma fut celui des causes justes, des vérités pas bonnes à dire, des destins d’hommes qui, déterminés à aller au bout de leur mission, risquent leur vie. Il se targuait, à juste titre, d’avoir été le cinéaste français le plus censuré de la Ve République. Il subit également de nombreuses pressions, en particulier de la part de l’extrême droite.
Il tourna également beaucoup pour la télévision, avec des réalisations historiques : L’Affaire Seznec (1993), L’Affaire Dreyfus (1995), Le Pantalon (1997), Jean Moulin (2002), L’Affaire Salengro (2009).
En 2016, il réalisa avec Gabrielle Gérin un documentaire sur le Père Lachaise qui passa sur TF1 le 29 octobre dans Reportages découverte et dont j’étais l’un des protagonistes.
Il repose dans le caveau de sa famille maternelle (Bonnet) où son identité n’est pour l’instant pas portée. Y repose également l’architecte Antoine BONNET (1839-1911), qui fut maire du Xe arrondissement de Paris de 1890 à 1910.
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