Après avoir étudié les littératures française, anglaise et italienne, puis publié des articles consacrés au cinéma, il commença l’écriture de poèmes et de scénarios pour films muets qui deviendront ultérieurement Le Livre des illusions. Il vécut à Paris durant trois ans, traduisant Dupin, Breton, Sartre, Simenon, Jabès, Mallarmé, Michaux ou Du Bouchet. Son roman, Cité de verre (premier volume de sa Trilogie new-yorkaise), paru en 1987, connut un succès immédiat auprès des médias et du public. Écrivain prolifique, outre une vingtaine de romans, il a publié des essais, nouvelles, pièces de théâtre, recueils de poésie, scénarios… Son œuvre explore les thèmes de l’identité, de la coïncidence et de la quête de sens dans un monde complexe et parfois absurde. Au cours des années 1990, Auster se tourna de plus en plus vers l’écriture de scénarios et la réalisation de films (Smoke, Brooklyn Boogie..).
Considéré comme une figure centrale de la scène culturelle new-yorkaise, il est devenu une référence de la littérature postmoderne. Pour l’heure, il repose sous une tombe sans aucune fioriture.
Post-scriptum
Merci à Laurent Binet pour la photo.