Réalisateur français, il se fait avec son film Entr’acte que l’on projette durant le ballet surréaliste Relâche (de Picabia et Satie). Il tourne des années 20 aux années 60 un grand nombre de films dont certains appartiennent maintenant à la légende du cinéma français : Sous les Toits de Paris, Ma femme est une sorcière, les Grandes manœuvres, Porte des Lilas (dans lequel Brassens joue son propre rôle). Comme beaucoup de cinéastes de sa génération, son prestige décline avec l’explosion de la Nouvelle Vague.
Il fut le premier cinéaste en tant que tel à entrer à l’Académie Française. Jeune, il avait également signé des titres de Damia sous le nom de Danceny.
Dans le même tombeau repose son frère Henri Chomette (1896-1941), également réalisateur.
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Commentaires
Le pot de géraniums cache Bronia Perlmuter, épouse de René Clair.
L’épouse de R. Clair, Bronia Perlmutter était née à Brest-Litovsk (Pologne) le 8 8 1906, mariée en 1928, elle est décédée en 2004, je suppose qu’elle était juive, ce qui n’est pas étranger au fait que R. Clair passe en Espagne, puis aux Etats-unis au début de la guerre.
@pincettes :-) :-)
vu certains commentaires, moi aussi je pousse un cri sans thème
Bronia PERLMUTTER fut aussi la dernière maitresse de Raymond Radiguet de mars à décembre 1923 c’est à dire jusqu’à la mort de l’écrivain. Elle a livré les souvenirs de cette relation dans un ouvrage de Pierre Barillet publié en 2012.
On pourra découvrir avec délice dans un court documentaire diffusé sur Arte la grande dame qu’elle a été et qui évoque sa rencontre avec son mari René Clair avec beaucoup d’humanité, de finesse et de pudeur. Elle revient aussi sur le Montparnasse artistique, de l’hôtel Istria rue campagne première où elle a habité avec sa soeur Tylia, de ses rencontres avec les plus grands artistes de cette époque quelle a côtoyés. Elle n’évoque pas son aventure amoureuse avec Raymond Radiguet qui a été son premier grand amour et qu’elle aurait épousé s’il la mort ne les avait pas séparés.
On peut voir Bronia Perlmutter en gros plan à la 55ème minute du film de Marcel Lherbier de 1924 "L’inhumaine" que l’on peut regarder sur You Tube. https://www.youtube.com/watch?v=0LU_aXyoG2s
Dans le ballet "Relâche", tout avait été mis en place pour faire hurler le public de mécontentement, ce qui semblait avoir ravi Francis Picabia qui aurait dit « J’aime mieux les entendre crier qu’applaudir  ».