MARSEILLE (13) : cimetière Saint-Pierre

Visité en avril 1998, juillet 2006

Marseillais, allez découvrir votre cimetière ! C’est une supplique faite par un Parisien (n’y a-t-il pas pire offense :-) Effectivement, l’expérience prouve que les Marseillais sont nombreux à méconnaître leur cimetière, alors qu’il est à l’évidence l’un des plus magnifiques lieux de leur ville.

Dessin de Philippe Carrese

Le cimetière Saint-Pierre est pourtant récent : il ne fut inauguré officiellement qu’en 1863, mais des inhumations y avaient bien lieu depuis 1856. Auparavant, comme toutes les villes de France, Marseille disposait de petits cimetières paroissiaux, conventuels ou hospitaliers. La ville possédait néanmoins un grand cimetière, le cimetière Saint-Charles, ouvert au début du XIXe siècle. Vite saturé, trop près du centre-ville, on décida donc d’ouvrir un cimetière à l’époque en dehors de la ville : ce fut Saint-Pierre. Comme pour tous les cimetières, il fallut attendre plusieurs années entre la décision et la réalisation finale.

Entre-temps, on transfera les tombeaux de Saint-Charles à Saint-Pierre (ce qui explique la présence de défunts antérieurs à 1856). Les concessions furent remises gracieusement aux familles, à charge pour elles de déplacer leurs défunts. Saint-Charles fut définitivement fermé en 1876 et disparut en 1896.

Pendant longtemps, on accédait à Saint-Pierre par la ligne 68 du tramway, qui ne manquait pas d’allure ses dernières années, remontant la vieille rue Saint-Pierre. En raison des travaux actuels, il est devenu plus malaisé d’y accéder par les transports en commun.

Avec ses 60 hectares, le cimetière Saint-Pierre est l’un des plus grands de France. Il présente une numérotation totalement anarchique : les divisions sont divisées en "carrés" tandis que les espaces les plus attractifs sont organisés en "pinèdes" arborées. Globalement, la pinède 25 peut être considérée comme le centre du cimetière : elle domine des divisions qui dévalent la pente où la verdure est plus rare.

Le contraste est net et très fort entre les pinèdes, souvent en altitude, ombragées et relativement fraiches, sous lesquelles sont disposés des tombeaux souvent monumentaux, magnifique musée dans la verdure

et les carrés en alignement serré, où la végétation est absente, si éclatante de blancheur que leur visite est pénible en été, tant la température y est élevée. A ce sujet, il est clair que les inter-saisons sont les meilleures périodes pour visiter le cimetière Saint-Pierre.

Contiguë à Saint-Pierre, on trouve lecimetière israélite de la Timone.


curiosités : sites et tombeaux remarquables


Dans un cimetière de 60 hectares, les curiosités et les tombes dignes d’intérêt ne manquent pas. Cette rubrique n’est évidemment pas exhaustive.

Dans tout le cimetière, et particulièrement sous les pinédes, de très nombreuses tombes attirent l’oeil : on ne citera ici que les plus exemplaires.

 A l’entrée principale du cimetière, sur la gauche, avait été prévu à l’origine un carré pour les non-chrétiens, les suicidés et les morts-nés. Ce carré ne reçut, semble-t-il, que la dépouille de deux japonais (ici, celle de Maeda Motoyuki), d’un Turc et d’un Marocain.

 Le tombeau de la famille Mariano : le père est figuré en buste tandis que le mère et le fils font l’objet de deux statues en pied.

 La tombe de Georges Rao, mort à 20 ans en 1965 dans un accident d’avion : il est statufié, accroupi, dans son costume de gardien de football.

 L’étrange monument de la famille Bozadjian, oeuvre du statuaire Lamourdedieu. Les personnages en pied y symbolisent le temps qui passe. De chaque coté, un jeune homme et une jeune femme abordent la vie avec toutes leurs illusions et leurs désirs. Du coté de la jeune fille se suivent la méchanceté, la médisance, la calomnie, l’enfantement. La jeune fille centrale allongée représente le sommeil éternel.

 Le sculpteur Auguste Carli laisse plusieurs oeuvres considérées majeures dans ce cimetière. C’est le cas de son Envol, réalisé pour la tombe Pau de Saint-Martin.

 Un phare en miniature pour la famille Belard.

 L’extraordinaire tombe de la famille Lains, qui n’est pas sans rappeler la sépulture Pigeon à Montparnasse : oeuvre du sculpteur Buselli, elle représente la disparue sur son lit de mort embrassée par son époux. La précision des détails en fait sans doute la plus belle tombe du cimetière.

 Une représentation d’une petite fille écrivant, oeuvre d’Henri Reybaud.

 Le monument du sous lieutenant Mourgues d’Algues : y figure un magnifique drapeau en bronze qui se fond sur un lit de rocaille.

 Pierre et Félix Puppi moururent durant la Première Guerre mondiale, l’un dans les Vosges et l’autre à Verdun. Afin de commémorer leur souvenir, le sculpteur Antoine Sartorio réalisa un bas-relief portraiturant les jeune gens, mais imagina également une allégorie : une Victoire ailée, drapée à l’antique, déposant une couronne de laurier sur des épées brisées monumentales évoquant les batailles fatales.

 Le monument les Voix de la mer, oeuvre de Paul Gondard, taillé dans un monumental bloc de marbre, qui figure des êtres féériques issus de la mer. Le portrait du défunt y paraît anecdotique.

 La chapelle Roux-Gauthier très richement ornée : d’un coté, un soldat en uniforme et une femme, sans doute sa mère, en habit de deuil. De l’autre, une chaise vide (symbole de l’être disparu) entouré de deux jeunes filles souriantes.

 Sous les pinèdes, la statue d’un enfant souriant.

 Le caveau de famille Portal : un socle, sur lequel apparaît sans doute la mère de famille, surmonté de la statue équestre d’un militaire.

 L’étonnante tombe de la famille Brachet, oeuvre de Sartorio : la soeur, paralytique, est encadrée par ses deux frères sous l’épitaphe "Unis dans la vie et pour l’éternité". Compte-tenu de la gaieté affichée par les visages, on ne les envie pas particulièrement...

 Un fait-divers dramatique est rappelé par deux plaques sur une tombe (famille Janvier René) : le naufrage du Lamoricière. Le Lamoricière était un paquebot de la Compagnie générale transatlantique, mis en service en février 1921 sur les lignes d’Afrique du Nord. Le 6 janvier 1942, il quittait Alger pour Marseille avec 272 passagers et 122 membres d’équipage à son bord. Le lendemain soir, il se dérouta pour porter secours à un cargo en difficulté au large des îles Baléares. Le paquebot essuya alors une violente tempête : il sombra corps et biens. Le naufrage fut mis sur le compte de la mauvaise qualité du charbon et du manque de puissance des machines dans la tempête. Seuls 93 passagers et membres d’équipage furent sauvés. Les plaques, presque effacées, retranscrivent de manière très réaliste le drame : “A la mémoire de georgette René, Odile Horst, péries en mer le 09 janvier 1942 lors du naufrage du Lamoricière. Infirmières de la Croix-Rouge Française, citées à l’ordre de la marine marchande. Nommées chevalier du mérite maritime au journal officiel du 10 mars 1942. Ont donné l’exemple des plus belles qualités de courage et de mépris du danger en réunissant les enfants qu’elles convoyaient sur la plage arrière du navire en détresse, en entretenant leur courage par des prières, le chant de La Marseillaise et de Maréchal nous voilà jusqu’au moment où le flot les engloutit. Dieu l’a permis, il ne nous reste qu’à prier.” La seconde plaque mentionne le nom des victimes. Tous appartenaient au centre Guynemer.

 L’incroyable tombe Ripert : Mme Ripert ne pouvant se faire inhumer avec ses animaux familiers, des photographies de ceux-ci ornent la tombe et plusieurs plaques leurs sont consacrées. Le fait n’est pas unique mais assez rare néanmoins.

 Le crématorium, construit en 1909 sur les plans de l’architecte Léonce Muller, ressemble à une mosquée dont le minaret dissimule la cheminée.

 Dans le coeur du cimetière, l’affreuse cathédrale du Silence qui, avec son béton, ses étages, ses coursives et ses escaliers reproduit les ensembles HLM inhumains des banlieues. Il ne s’agit pas d’un columbarium : les défunts sont disposés dans huit étages d’enfeux.

 Dans le centre des divisions militaires du cimetière, une urne contenant des cendres de déportés morts dans les camps nazis fut déposée en ce lieu en 1951.

 Dans tout le cimetière, évidemment, des caryatides, des anges et des pleureuses dont le relevé exhaustif prendrait beaucoup de temps.

 De nombreuses tombes de famille de célébrités : celle des parents de Fernandel, de ceux d’Edouard Balladur, du peintre Ziem, du comique Jean Roucas, du footballeur Jean Tigana, de la famille de Marcel Pagnol...


curiosités : Les grands négociants marseillais


Cette rubrique parlera moins au non marseillais (qui les connaissent parce que leur nom a souvent été donné à des voies de la ville). Ils sont une caractéristiques essentielles de cette métropole de négoces que fut Marseille, en particulier dans ses liens avec les colonies naissantes (huileries, savonneries...).

 Le grand mausolée de Camille Olive , qui s’était enrichi dans l’ébénisterie : il est l’oeuvre de Pascal Coste, dans un style islamique.

 Léon Magnan (1852-1910), magnat des huiles, créateur du beurre végétal baptisé "cocose".

 L’imprimeur et éditeur Ferdinand Moullot (1854-1908).

 Germain Passédat (1871-19) : boulanger de formation, il racheta en 1917 la Villa Corinthe, juchée sur les rochers du bord de mer face au château d’If et aux iles du Frioul au pied de la colline de Notre-Dame de la Garde pour en faire le restaurant "Le Petit Nice". Ce dernier est toujours détenu par son descendant, et est l’unique Trois étoiles de la région PACA.

 Jean-Baptiste Pastré (1803-1877) : employé dans la maison de

commerce de son père, il fut envoyé en Égypte en 1824 où il devint l’ami de Mehemet Ali. Il resta quinze ans dans ce pays, y faisant prospérer son affaire. Il créa et développa l’entreprise « Pastré frères » et ouvrit des succursales dans plusieurs villes : Le Havre, Londres et Trieste. À Port-de-Bouc, il fonda un chantier de construction de ses voiliers. Il fut également président de la Chambre de commerce de Marseille.

 La famille Rastoin , ayant fait fortune dans les huileries.

 La chapelle de famille Sakakini .

 Charles Auguste Verminck (1827-1911) : il partit faire du commerce sur

la côté occidentale de l’Afrique et établit de nombreux comptoirs au Sierra-Léone, au Libéria et en Côte-d’Ivoire. Doté d’un solide sens des affaires, il parvint à s’enrichir, dans la mesure où le commerce en Afrique est encore relativement peu développé, les temps de colonisation massive étant encore à venir. À son retour à Marseille, il s’investit dans diverses entreprises et exerça les fonctions d’importateur, d’armateur, de fabricant d’huiles et même de verres. Il acheta en 1878 les usines fondées par la maison Pastré et fonda la Société du Sénégal et de la Côte d’Afrique, devenue plus tard Compagnie de l’Afrique Occidentale.

 Jean-Baptiste Viton (1810-1887) : ancien portefaix, il devint un des plus riches armateurs de son époque. Bienfaiteur des hôpitaux, il siégea au Conseil municipal. Tombe avec médaillon.

 La famille de négociants et financiers Zarifi , d’origine grecque, est inhumée dans une très belle chapelle orthodoxe dans les divisions grecques du cimetière.


les célébrités : les incontournables...


Peu de célébrités de premier ordre à Marseille, compte-tenu de la taille et de l’importance de la ville. Il est néanmoins vrai qu’un grand nombre de Marseillais se firent connaître à Paris, où ils possèdent leur dernière demeure. Dans une autre configuration, on pourrait imaginer dans ce cimetière Adolphe Thiers, Daumier, Fernandel (dont les parents reposent ici, et qui y serait plus à sa place qu’à Passy), Andrex, Fernand Charpin, Henri Poupon, Orane Demazis ou Paul Préboist...

 Antonin ARTAUD
 Henri BON
 Gaston DEFFERRE
 Gaby DESLYS
 Lazare DIGONNET
 Robert LAFFONT [1]
 Edmond ROSTAND
 Vincent SCOTTO
 Henri VERNEUIL

  Berthe SYLVA (Berthe Faquet : 1885-1941) : née à Saint-Brieuc, elle

connut la consécration sur le tard, en passant au Caveau de la République en 1928, mais surtout à Radio Tour-Eiffel, où, sous la houlette du compositeur et accordéoniste Léon Raiter, elle devint rapidement une vedette avec Les Roses blanches, On n’a pas tous les jours vingt ans ou Du gris. Avec sa voix chaude, sa réputation de bonne vivante et son répertoire de chansons mélodramatiques (Le P’tit bosco, La Légende des flots bleus, Mon vieux Pataud...), elle conquit un large public populaire. Elle se produisit dans les salles parisiennes (Olympia) ou marseillaises (Alcazar). En 1940, elle se réfugia en zone libre à Marseille. Elle y décéda en 1941 et fut inhumée au cimetière Saint-Pierre : sa concession est malheureusement stupidement reprise, aussi n’apparaît-elle ici que comme une évocation.

 Marie TAGLIONI (1804-1884) : la très grande danseuse se joue des taphophiles dans plusieurs cimetières. Elle apparaît officiellement sur les plans du cimetière Montmartre, à Paris. En réalité, on sait qu’elle ne reposa jamais dans ce cimetière, mais qu’elle y enterra sa mère (le tombeau de Montmartre porte bien une plaque sur laquelle on peut lire : Marie Taglioni à sa mère bien aimée). Néanmoins, l’administration du cimetière maintient la confusion si bien que c’est essentiellement sur cette tombe que se fixa la coutume, pour les jeunes danseuses, d’apporter leurs premiers chaussons. Morte à Marseille, Marie Taglioni fut inhumée à Saint-Pierre (dans un tombeau qui existe toujours et où figure encore son nom). Plus tard, son petit-fils réunit la famille dans un caveau au Père-Lachaise, dans la 94ème division : c’est donc bien au Père-Lachaise qu’elle repose aujourd’hui (des chaussons de danse se trouvent sur sa tombe, déposés par des jeunes danseuses qui n’ont pas été bernées par le tombeau de Montmartre).

 Charles TILLON (1897-1993), qui fut député communiste et résistant, plusieurs fois ministre de l’armement des gouvernements provisoires entre 1945 et 1947, avait été inhumé dans ce cimetière où sa tombe existe encore. Il fut transféré en 2002 au cimetière de l’Est de Rennes, sa ville natale, près du carré des fusillés.

Rappelons enfin que c’est au dépositoire de ce cimetière que la révolutionnaire Louise MICHEL (1830-1905) passa quelques jours avant d’être transportée au cimetière de Levallois-Perret (92) où elle fut inhumée.

 D’autres célébrités furent crématisées dans ce cimetière mais n’y reposent pas. On pourra citer parmi elles :

— l’écrivain Maurice MAETERLINCK (1862-1949), dont les cendres furent transférées à Nice.
— le romancier britannique Somerset MAUGHAM (1874-1965)
— le premier greffé du coeur, Emmanuel VITRIA (1924-1968)
— le peintre Kees VAN-DONGEN (1877-1968)
— le chanteur Georges ULMER (1919-1989), dont les cendres furent inhumées au cimetière d’Assistens de Copenhague - Danemark.
— le journaliste et écrivain André REMACLE (1910-1995)
— l’écrivain Jean-Claude IZZO (1945-2000), dont les cendres furent remises à la famille.
— la chanteuse Nina SIMONE (Eunice Kathleen Waymon : 1933-2003), dont les cendres furent dispersées dans plusieurs pays africains.

Enfin, bien que l’on trouve parfois cette destination, le réalisateur Jacques ERTAUD (1924-1995) ne repose pas ici mais au cimetière de Maussanne-les-Alpilles (13).


...mais aussi


Peu de célébrités de premier ordre donc, mais une pléiade de personnalités souvent marquantes et attachantes. J’en ai exclu celles dont la notoriété, parfois forte à Marseille, ne dépasse pas la Canebière. Il reste du monde, néanmoins, qui fortement impliqué dans la cité phocéenne, a une renommée qui mérite d’être connue dans l’hexagone :

 le peintre de marines toulonnais Auguste AIGUIER (1819-1865), qui peignit également la Provence.

 ALIBERT (Henri Allibert : 1889-1951), acteur et

chanteur, il monta à Paris en 1908 où à Bobino il reprit le répertoire de Polin. C’est à partir de 1928 qu’il connaît le succès, grâce aux compositions de son beau-père Vincent Scotto dont il signe les paroles (le Petit Cabanon, le plus beau tango du monde, Un de la canebière...). Figure du Marseillais à Paris, le genre s’essoufle après la guerre : il se lance alors dans la direction de salles (Théâtre des Deux Ânes). Il est inhumé avec son beau-père Vincent Scotto, leurs deux bustes étant séparés par une guitare.

 le peintre Pierre AMBROGIANI (1907-1985) : d’origine Corse, ami de Pagnol et de Giono, il peignit une Provence lumineuse et reçut plusieurs prix. Son corps a été transféré à Sault (84).

 le footballeur suédois Gunnar ANDERSSON (1928-1969), meilleur buteur de l’histoire de l’OM avec 186 buts, il resta durant toutes les années 50 dans l’équipe mythique. Il est inhumé dans la sépulture Maloni.

 le chanteur marseillais Max ANDRÉ (Maxime André : 1912-1992)

 Henri ARIUS (Henri Bernascon : 1897-1968), qui fut un comique

marseillais puis un acteur qui tourna des années 40 aux années 60 (Quai des Orfèvres).

 le félibre Louis ASTRUC (1857-1904), ami de Mistral, qui fut l’auteur d’un drame en vers et en provençal, La Marsiheso (1885). Il fut également l’éditeur du journal marseillais Zou, qu’il fonda avec Valère Bernard, inhumé dans ce même cimetière. Sa chapelle, sur laquelle figure son épitaphe en provençal, était en reprise lors de ma visite.

  l’artiste Prosper-Marius AUDRAN (1816-1887) : Premier ténor à l’Opéra comique de Paris et à celui de Bruxelles, il appartint au mouvement félibrige et composa des chansons. A la fin de sa carrière, il donna des cours de chant et de déclamation lyrique à Marseille. Il était le père du compositeur Edmond Audran, inhumé au cimetière Montmartre de Paris.

  le Compagnon de la Libération Fernand AYMÉ (1922-1945), engagé

dans les FFL en 1940, qui participa à la campagne de Syrie en juin 1941 avant de partir, avec son bataillon pour la Somalie et participer aux opérations de Gondar pendant la campagne d’Abyssinie en décembre 1941. Ce furent ensuite le Liban, la Tunisie puis l’Italie. Il débarqua en Provence mais trouva la mort pendant la Campagne de France dans le Bas-Rhin. Inhumé à Obernai, il fut transféré à Marseille en 1947. La Croix de la Libération fut remise à titre posthume à sa mère. Carré 1bis, rang intérieur 4, N° 4.

 le poète et dramaturge provençal Pierre BELLOT (1783-1855). Inhumé au cimetière Saint-Charles, il dispose ici d’une sépulture récemment restaurée.

 l’architecte Marius BERENGIER (1807-1876), qui fut l’auteur de plusieurs bâtiments religieux et civils à Marseille.

 le peintre, sculpteur, graveur et poète Valère BERNARD (1860-1936), artiste aux multiples cordes, il fut l’élève de Cabanel, travailla avec Rodin et Puvis de Chavannes, fréquenta le mouvement félibrige. Certaines de ses oeuvres ornent les cimetières, dont celui-ci.

 le compositeur Serge BESSIÈRE (1913-1983), dont Rina Ketty et Piaf chantèrent certaines des œuvres. Avec lui repose son père, Emile BESSIÈRE, l’auteur de la chanson Bonsoir, Madame le lune.

 le Compagnon de la Libération Paul BONALDI (1917-2008), engagé

dans les troupes coloniales et en service au Tchad lorsqu’il entendit l’appel du 18 juin, refusa l’armistice et choisit d’emblée de rallier la cause de la France libre. Avec la Colonne Leclerc et le Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST), il participa à l’opération de Koufra début 1941 puis aux campagnes du Fezzan et de Tripolitaine (1942-1943). Après la Tunisie, il débarqua en Normandie avec la 2e DB et prit part à toutes les opérations de la campagne de France depuis Ecouché en Normandie jusqu’à Sélestat en Alsace. Après toutes ces campagnes, il ut un des rares à entrer dans le nid d’aigle d’Hitler à Berchtesgaden après les marches forcées de Bavière. Son tombeau sur lequel il n’est pas identifié, se trouve allée Rampal.

 le gardien de but lyonnais Luc BORRELLI (1965-1999), tué accidentellement dans un accident de voiture.

 le coureur de fond Jean BOUIN (1888-1914), détenteur de plusieurs records, mais

qui mourut prématurément près de Saint-Mihiel durant la Première Guerre mondiale. Enterré au château de Bouconville-sur-Madt sous le feu ennemi, il fut ultérieurement transféré à Saint-Pierre où il repose sous un buste de Constant Roux. Son nom fut donné à un très grand nombre de stades et de salles de sport dans tout l’hexagone.

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Acte de naissance de Jean Bouin - Marseille.

 le comique marseillais BRÉOL’S (Pierre Brun : 1905-1988), qui

comme beaucoup d’entre-eux, tourna au cinéma dans les années 50, en particulier dans les films de Pagnol. Il repose dans la sépulture Brun-Bernaudon.

 le peintre Charles CAMOUIN (1879-1965), qui repose dans la tombe de famille Charles Legros.

 le sculpteur François CARLI (1872-1930). Son identité n’est pas indiquée clairement sur sa tombe (A mes parents, A petit Jacques, A ma Baby) qui est ornée d’une Douleur, oeuvre de son frère Auguste Carli.

 le peintre Alfred CASILE (1848-1919), dont la majorité de l’oeuvre se compose de marines restituant l’atmosphère grise et nuageuse des mers du Nord. A la fin de sa vie, son retour au soleil de Provence se traduira par des toiles plus colorées et plus chaleureuses. Des musées dans toute la France exposent ses oeuvres.

 le peintre Frédéric CHARAVEL (1849-1933), qui fut l’élève de Bonnat, et qui repose sous un imposant monument.

 le politicien Jules CHARLES-ROUX (1841-1918) : issu d’une famille installée à Marseille au XVIIIe siècle, il s’illustra dans de multiples domaines. Industriel, il reprit la fabrique de savon familiale, mais fut également président de plusieurs compagnies maritimes, parmi lesquelles la Compagnie Générale Transatlantique. Politicien et économiste, il eut des amis influents (Meline, Lyautey, Gallieni) et professa un strict libéralisme économique. Il fut également un ardent défenseur de la colonisation. Collectionneur et mécène enfin, il soutint son ami Frédéric Mistral et le mouvement félibrige. Auprès de lui repose son fils, le diplomate François CHARLES-ROUX (1879-1961), plusieurs fois ambassadeur et membre de l’Institut. Ce dernier était le père de la femme de lettres Edmonde Charles-Roux, la veuve de Gaston Defferre.

 le compositeur Henri CHRISTINÉ (1867-1941) :

compositeur emblématique des deux opérettes les plus populaires des années folles (sur des paroles de Willemetz) : Phi-phi et Dédé (dont provient le très fameux Dans la vie faut pas s’en faire), il fut également le créateur de Valentine ou de la Petite Tonkinoise (à partir du Navigatore de Scotto).

 Rose CLARY (1764-1833). On peut se demander pourquoi mettre en lumière cette épouse de Antoine d’Anthoine, baron de Saint-Joseph, qui fut maire de Marseille de 1805 à 1813 ? Tout simplement parce qu’elle était la soeur de Désirée Clary, reine de Suède de par son mariage avec Bernadotte, mais également soeur de Julie Clary, épouse de Joseph Bonaparte, et donc reine d’Espagne. Destinée étonnante de cette famille ! Leur ancien monument, qui avait été transféré du cimetière Saint-Charles, a été remplacé par ce tombeau moderne qui n’a aucun intérêt.

 le peintre Jules-Justin CLAVERIE (1859-1932), qui fut un paysagiste. Son tombeau est une oeuvre de Botinelly.

 Antoine CLOT-BEY (1793-1868) qui fut élevé bey par le vice-roi d’Egypte dont il était le médecin, repose dans la chapelle Fine. Il fit don d’une partie de sa collection d’antiquités égyptiennes au Louvre et aux musées locaux. Sa chapelle, très ornée, est l’œuvre de Pascal Coste.

 le Compagnon de la Libération Paulin COLONNA D’ISTRIA (1905-

1982). Engagé, il servit en Afrique du nord pendant la campagne du Rif jusqu’en 1926. Promu capitaine de gendarmerie, il fut affecté, en 1936, en Afrique du nord où il se trouva au moment de la déclaration de guerre. Il mena des missions pour les services britanniques, puis eut pour mission d’unifier et de coordonner les mouvements de Résistance en Corse. Il eut un rôle essentiel dans la libération de l’île. Il entra dans Paris avec la 2e DB. Candidat RPF en 1951, il fut élu député d’Alger mais il démissionna rapidement de son mandat.Carré 4, 14ème rang, N° 3.

 l’architecte Pascal COSTE (1787-1879) voyagea beaucoup, en particulier en Egypte où il fut employé par le vice-roi Mehmet Ali. Il rapporta un très grand nombre de croquis de ruines d’Egypte ou d’Iran, dirigea de longues années les Beaux-Arts de Paris, puis revint à Marseille où il réalisa un certain nombre de bâtiments, en particulier le palais de la Bourse. Il oeuvra également à Saint-Pierre (tombe d’Antoine Clot).

 Henri Germain DELAUZE (1929-2012). Pionnier de la plongée

sous-marine et fondateur de la Comex, célèbre société Marseillaise qui fut un temps le leader mondial des travaux sous-marins, il avait rejoint l’équipe du commandant Cousteau, et ainsi participé aux premières plongées archéologiques entre 1952 et 1955. La Compagnie maritime d’expertise (Comex) avait été créée en 1961. Durant quelques année, il s’était partagé entre le développement de son entreprise et l’épopée du bathyscaphe pour le compte de la Marine nationale.Dans les années 70, l’appétit pour le pétrole offshore boosta la croissance de sa compagnie pionnière dans les travaux sous-marins.

 l’affichiste David DELLEPIANE

(1866-1932), qui se fit connaître par ses larges compositions célébrant les compagnies de navigation ou les expositions coloniales. Son identité n’apparaît pas sur la tombe abandonnée qui ne porte même pas son nom (Volaire).

 le comédien Edouard DELMONT (Edouard Autran : 1883-

1955). Après de début de technicien à l’Alcazar, il devint comédien et tourna dans un très grand nombre de films des années 30 aux années 50. Les plus grands l’employèrent (Carné, Pagnol, Tourneur, Korda...), mais il ne parvint jamais à obtenir un premier rôle.

 l’ingénieur Gustave DESPLACES (1820-1869), qui réalisa de nombreux ouvrages dans la région : le pont de Tarascon à Beaucaire, la gare Saint Charles et les Docks de Marseille, avec leur célèbre Grand Entrepôt.

 le photographe Fernand DETAILLE (1875-1954) reprit le studio

que le célèbre Nadar avait ouvert à Marseille : il devint rapidement le photographe attitré de la société marseillaise. Les notabilités de passage, souverains, artistes, généraux ou aviateurs vinrent poser chez lui. Il s’intéressa aussi au petit peuple marseillais et fixa les pêcheurs du Vieux-Port, les poissonnières, les gamins qui courent sur les quais... Dans la chapelle de famille repose également son fils, Albert DETAILLE (1903-1996) qui reprit son oeuvre.

 l’acteur Géo DORLYS (Georges Pradet) : acteur marseillais, il tourna dans quelques films des années 30 aux années 50 (la Marseillaise).

 l’écrivain, acteur et metteur en scène Louis DUCREUX (1911-1992) : appartenant à

la famille Picon (voir ce nom), il signa un très grand nombre de mises en scène puis s’employa, en tant que directeur, à insuffler un esprit nouveau à l’opéra de Marseille, à l’opéra de Monte-Carlo (1965-1972) et au grand théâtre de Nancy (1973-1977). Le grand public le découvrit, tardivement mais avec enthousiasme, dans le rôle du grand-père d’Un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier.

 René DUFAURE de MONTMIRAIL (1876 - 1917), qui fut en 1899 le fondateur et le

premier président du club de football marseillais, la désormais mythique OM [2].

 le peintre Gerald ELLIS (1917-1998), spécialiste des scènes hippiques.

 l’homme de lettres Alphonse ESQUIROS (1814-1876) qui s’impliqua fortement dans le combat politique dans l’assemblée issue de 1848, qui s’opposa au Second Empire et s’exila en Grande-Bretagne et ne revint en France qu’avec la chute de l’Empire. On lui doit plusieurs ouvrages sur la vie religieuse en Grande-Bretagne. Il repose sous une grande colonne avec buste de Chauvet.

 le peintre Antoine FERRARI (1910-1995), qui fréquenta les peintres de

Montparnasse. Il repose dans la tombe Gallo.

 Dominique Léon FIGARELLA (1872-1957), qui fut baryton de l’Opéra Comique, et son fils Jean FIGARELLA (1907-1984), qui fut un éminent chirurgien, auteur d’un Traité de gynécologie pratique.

 Ange FLEGIER (1846-1927), qui fut compositeur mais également peintre.

 le très célèbre restaurateur FONFON (Alphonse Mounier : 1914-1997), spécialiste de la Bouillabaisse du Vallon des Auffes.

 le champion cycliste Gustave GANAY (1892-1926), qui fut tué par l’éclatement de son pneu.

 l’orientaliste Joseph Heliodore GARCIN de TASSY (1794-1878), qui après avoir suivi l’enseignement de Silvestre de Sacy assura l’enseignement de l’hindoustani à l’École nationale des langues orientales vivantes à partir de 1827, et devint membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1838.

 le peintre Antoine GIANELLI (1896-1983) qui fut l’élève de Cormon, voyagea beaucoup, et reçut de l’Etat des commandes pour orner les bâtiments de la Guadeloupe (chemin de croix pour l’église de Morne à l’eau, chambre d’agriculture de Pointe-à-Pitre, mairie de Marie-Galante...).

 le sculpteur Paul GONDARD (1884-1953), à qui l’on doit les Voix de la mer (voir curiosités).

 le boxeur Ray GRASSI (1930-1953), qui fut champion de France en 1952 mais qui mourut un an plus tard des suites du combat contre son challenger. Il fut statufié grandeur nature.

 le compositeur Charles HELMER-PONGE (1871-1938), qui fut chef d’orchestre de l’Alcazar de 1907 à 1925, auteur du grand succès marseillais le Cabanon. Il repose dans la sépulture Pupat.

 le compositeur aveugle Charles HUMEL (Hubert Melone : 1903-1971), auteur de Dans les plaines du Far West qui lança Yves Montand.

 Alexandre LABADIÉ (1814-1892) : négociant en draps à Marseille, républicain opposé au gouvernement impérial, il devint membre de la commission municipale de Marseille dès 1848 puis conseiller municipal en 1865. Après la défaite de Sedan et la constitution du gouvernement de la Défense nationale le 4 septembre 1870, il exerça quelques semaines les fonctions de préfet des Bouches-du-Rhône et s’en démit le 24 septembre. Il fut député des Bouches-du-Rhône de 1876 à 1881.

 Le boxeur Gabriel LAMPERTI (1953-1978).

 Le ténor Charles LEFRANC (1828-1883).

 L’architecte Joseph LETZ (1838-1890), qui laissa de nombreuses oeuvres à Marseille (Banque de France...).

 l’aviateur Albert LITTOLFF (1911-1943), qui mourut en vol. Il était

Compagnon de la Libération.

 le peintre naturaliste Emile LOUBON (1809-1863), auteur de paysages marseillais.

 le zoologue Fortuné MARION (1846-1900), qui fut directeur du museum

d’histoire naturelle de Marseille, et un grand ami de Zola et de Cézanne qui le peignit.

 le comique marseillais MAS-ANDRES (Antoine Mas : 1872-1936).

 le félibre Auguste MARIN (1860-1904).

 Le compositeur Henri MARTINET (1909-1986), qui sur des paroles de Raymond Vinci, composa un air devenu mythique : Petit Papa Noël !

 la comédienne Milly MATHIS (1901-1965), qui tourna beaucoup

des années 30 aux années 50, en particulier dans les films de Pagnol.

 Antoine MAUREL (1815-1897) : miroitier doreur, pastoralier, poète,

félibre, mutualiste, il demeure célèbre à Marseille pour avoir créé la Pastorale à Marseille en 1844, mais aussi pour son engagement mutualiste.

 le baryton Pierre MERCADEL (+1970).

  Le Compagnon de la Libération Edouard MÉRIC (1901-1973), qui prit

part à la préparation du débarquement anglo-américain de 1942, avec les conjurés d’Alger, conduisant à son emprisonnement. Après sa remise en liberté, il fut nommé à l’État-major du général Giraud et servit en Afrique. Il participa à la libération de l’île d’Elbe et débarqua en Provence. Général de brigade au Maghreb après la guerre, il assura la difficile transition des deux protectorats vers l’indépendance. À la suite de l’indépendance de la Mauritanie, il fut sollicité par le président Ould Daddah sur la formation des unités de gendarmerie de ce nouvel État.

 Le compositeur Bienvenu MOLINETTI (+1936), auteur de l’opéra Le Gardian et d’un ballet, Lélia. Il fut directeur de l’Opéra de Marseille en 1933.

 le peintre Adolphe MONTICELLI (1824-1886) : élève de Ziem,

influencé par Diaz et subjugué par Delacroix, il fut l’ami des poètes Verlaine et Léon Dierx. Il obtint de nombreuses commandes de portraits de la société marseillaise. Proche de Cézanne, qu’il influença beaucoup, il fut admiré par Van Gogh qui s’en inspira beaucoup. Monticelli marque la transition entre l’art du XIXe et le cubisme, dont il fut un précurseur. Sa tombe, très abîmée, fut récemment restaurée par l’association « les Amis de Monticelli ».

 l’ingenieur Jean-Frantz Mayor de MONTRICHER (1810-1858) qui aménagea les canaux qui permirent d’amener les eaux de la Durance à Marseille, et qui fut également chargé de la construction des lignes de chemin de fer du département.

 l’archéologue et géologue Jacques de MORGAN (1857-1924), qui oeuvra en Egypte et dans l’ancien empire Perse, dont il exhuma un grand nombre de témoignages anciens.

 L’architecte diocésain André MOUREN (1823-1889), qui travailla sur la cathédrale de Marseille.

 le dramaturge Gaston MOUREN (1896-1975), qui fut l’un des co-fondateurs des Cahiers du Sud.

 le peintre Alphonse MOUTTE (1840-1913), élève de Meissonnier,

il fut un petit-maître provençal. En 1906, il devint directeur de l’école des Beaux-Arts de Marseille. Cette ville et sa région lui offrirent ses principaux sujets d’inspiration. Il repose dans la chapelle Philogone Héraud dans laquelle se trouve une composition sculptée très abîmée.

 l’artiste lyrique Lucien MURATORE (1876-1954) : comédien (il joua

avec Sarah Bernhardt et Réjane), il se tourna ensuite vers le chant et entama une carrière internationale de ténor. Il fut l’un des grands artistes lyriques de son époque. Sa tombe est surmontée d’un Orphée tenant une lyre, œuvre de Sartorio.

  l’amiral Emile MUSELIER (1882-1965), qui rallia Saint-Pierre-et-

Miquelon à la France libre en 1941. Il a un autre titre de gloire : c’est lui qui eut l’idée de distinguer sa flotte de celle de Vichy en adoptant la Croix de Lorraine (en souvenir de son père d’origine lorraine), qui devint ensuite l’emblème de toute la France libre. Il fut fait Compagnon de la Libération. Il était le grand-père de l’actuel homme politique Renaud Muselier.

 le compositeur Léo NEGRE (1906-1998), qui créa la chanson Une partie de pétanque. Crématisé, ses cendres furent dispersées au Jardin du souvenir de ce cimetière.

 Georges NGUYEN VAN LOC (1933-2008) : célèbre

commissaire marseillais, surnommé "le Chinois" malgré des origines vietnamiennes, il créa en 1972 le premier GIPN (Groupe d’intervention de la police nationale) à Marseille, afin de lutter contre le grand banditisme ou le terrorisme. Après avoir écrit des ouvrages autobiographiques, il interpréta son propre rôle dans la série télévisée Van Loc : un grand flic de Marseille, dont il était le personnage central de 1992 à 1998.

 les liquoristes Louis NOILLY (1801-1865) et son gendre Claudius

PRAT (1824-1859) qui commercialisèrent l’alcool qui porte leur deux noms, un Vermouth à base de vins blancs secs et d’un assortiment de plantes et d’épices. Son élaboration visait à reconstituer le goût du vin importé en bateau et exposé sur le pont au soleil et aux embruns. Longtemps populaire, au point d’être considéré comme le Martini français, le Noilly-Prat est tombé en désuétude depuis la Seconde Guerre mondiale et n’est quasiment plus utilisé que pour l’élaboration de sauces classiques déglacées et de cocktails (l’Adriana, le Cardinal, le Bronx).

 Constantin ODDO (1860-1926) : interne, il s’enferma pendant plusieurs mois

en 1884, à l’occasion d’une épidémie de choléra, dans le Pharo transformé en hôpital. Enseignant et pratiquant reconnu, il était membre de nombreuses sociétés scientifiques, ainsi que de l’académie de Marseille. Son fils, Compagnon de la Libération, repose en Savoie.

 la chanteuse réaliste la PALMA (Marie Dalmasso : 1896-1979), qui reprit

des succès de Damia ou de Yvette Guilbert. Elle est inhumée auprès de son époux, Edouard JALABERT (+1961), qui avait été à Paris le patron de la célèbre maison close le Chabanais.

 l’armateur Nicolas PAQUET (1831-1909), dont les bateaux relièrent les deux rives de la Méditerranée.

 Pierre PASQUIER (1877-1934) : Haut-fonctionnaire français, il fut résident Supérieur en Annam (1921) et gouverneur-général de l’Indochine Française de 1928 à sa mort. Il périt accidentellement dans l’accident du Dewoitine D.332 L’Émeraude, qui s’écrasa sur les collines du Morvan, ne faisant aucun survivant. Sa tombe est ornée d’un médaillon en bronze par Paul Ducuing.

 le constructeur automobile Léon PAULET (1875-1966), qui repose sous un tombeau de style art-déco.

 l’architecte Michel-Robert PENCHAUD (1772-1833), qui laissa à Marseille un très grand nombre de ses édifices. Il fut transféré de St-Charles. Son tombeau est une œuvre de Jacques-Félix Duban, auteur de plusieurs tombeaux à Paris, dont celui d’Arago au Père-Lachaise.

 Le dramaturge Albert PERRIMET (1851-1937).

 Paul PEYTRAL (1842-1919) : Député radical des Bouches-du-Rhône de

1881 à 1894, sénateur de ce même département de 1894 à 1919, il fut sous-secrétaire d’Etat aux Finances en 1886, puis ministre des Finances à trois reprises entre 1888 et 1899. Il fut en outre un éphémère ministre de l’Intérieur en 1914. Il repose dans une chapelle bien abîmée.

 Dominique PIAZZA (1860-1941), qui fut l’inventeur, en 1891, de la carte

postale illustrée.

 le distillateur Gaétan PICON (1809-1882), qui créa l’Amer

africain alors qu’il combattait en Algérie. Elaboré à base de zestes d’oranges frais et séchés, macérés dans une solution d’alcool puis mis en distillation, commercialisé sous son nom, il devint l’ingrédient essentiel du fameux Picon-bière.

 Le peintre Henri PINTA (1856-1944), qui se spécialisa dans la peinture d’inspiration religieuse. Prix de Rome 1884, il réalisa, avec le concours des ateliers Champigneulle, les vitraux de la basilique du Sacré-Cœur de Marseille, construite dans les années 1920-1930. La stèle du tombeau de famille, sur laquelle son identité n’est pas portée, comporte une mosaïque d’inspiration chrétienne et de facture romaine, sans doute de sa composition.

 Félix PIRONTI (1921-1999) : footballeur de l’OM très populaire, il fut

vainqueur de la Coupe de France en 1943 et champion de France 1948.

 Germaine POINSO-CHAPUIS (1901-1981) : avocate de formation, très

engagée dans la Résistance, elle adhéra ensuite au MRP et fut député du département de 1945 à 1956. Elle devint en 1947, dans le cabinet Robert Schuman, la première femme ministre en exercice (de la santé et de la population) [les femmes entrées dans le gouvernement de Front Populaire en 1936 n’étaient que secrétaires d’Etat]. Son identité est quasiment illisible sur sa tombe.

 l’avocat Emile POLLAK (1914-1978) qui s’illustra dans des procès très

médiatisés (l’affaire Dominici, les bijoux de la Bégum, le parrain marseillais Guérini...). Personnage anticonformiste et toujours prêts à défendre les causes perdues, il fut aussi un partisan convaincu et engagé pour l’abolition de la peine de mort. L’un de ses clients, Hamida Djandoubi fut le dernier prisonnier condamné à mort à être exécuté en France, le 10 septembre 1977.

 le peintre paysagiste provençal Raphaël PONSON (1835-1904). Il se

spécialisa dans la représentation des plages, calanques et rivages marins des environs de Marseille, mais son talent souffrit d’une grande production. Sa tombe est ornée d’un médaillon représentant son fils Édouard mort à 19 ans en 1885, sculpté par Henri-Édouard Lombard.

 le général Louis de PONTEVES (1805-1855), qui fut tué lors de la prise de Malakoff.

 Dans la chapelle PRATESI reposent deux frères, tout deux champions de

boxe : Hilaire (1931-1967), et surtout Honoré (1921-1952), qui fut champion de France en 1949 et finaliste du championnat du Monde en 1950. Il mourut à 31 ans des suites d’un match mené à Londres contre Jake Tuli. Des plaques leur sont dédiées à l’extérieur de la chapelle.

 le cuisinier Jean-Baptiste REBOUL (1862-1926), auteur en 1897 du livre "La cuisinière provençale", référence pour les cuisiniers, qui est toujours réédité. Il y propose un menu pour tous les jours de l’année.

 l’acteur et chanteur RELLYS (Henri Bourrelly : 1905-1991), qui

commença sa carrière, après avoir été boulanger, sur les scènes marseillaises avant d’être remarqué. Il tourna dans de nombreux films (son plus grand rôle fut sans doute celui d’Hugolin dans la Manon des Sources de Pagnol) et s’illustra également dans les opérettes. Sa plaque porte pour épitaphe : "Vous qui passez / Peut-être m’avez-vous applaudi / Une fois encore, aujourd’hui / Je vous en remercie".

 le compositeur Ernest REYER (Louis-Etienne Rey : 1823-1909), auteur

d’opéras, qui fut un grand admirateur de Wagner à une époque où celui-ci était conspué en France. Il était membre de l’Institut. Il a composé, une marche funèbre à l’occasion des funérailles du Maréchal Gérard en 1852. La musique fut reprise par Théophile Gautier, pour une chanson licencieuse La Mort, l’apparition et les obsèques du capitaine Morpion, plus connue sous le nom de De profundis morpionibus.

 Elysée André REYNARD (1799-1861) : maire de Marseille de 1843 à 1848, il fut député conservateur des Bouches-du-Rhône de 1830 à 1846. La révolution de février 1848 mit un terme à sa carrière politique : s’il s’opposa à la proclamation de la République, il ne s’en opposa pas moins à la prise du pouvoir de Louis Napoléon en 1851.

 l’homme de lettres Emile RIPERT (1882-1946), membre du mouvement

félibrige. Auteur d’une thèse sur la « Renaissance provençale », il fut nommé à la chaire de Langue et Littérature provençale, créée pour lui à la Faculté des Lettres d’ Aix-Marseille. Toute sa carrière universitaire fut consacrée à la Provence, à sa langue dont il demanda inlassablement l’admission au baccalauréat, à Frédéric Mistral qu’il considérait comme son maître, et à sa ville natale (La Ciotat) qu’il chanta dans ses romans (L’Or des Ruines) et surtout dans ses vers.

 Félix ROBERT (Pierre Cazenabe : 1862-1916), qui fut le premier matador

français à avoir réalisé une vraie carrière. Il toréa en France, en Espagne, et même aux Mexique à partir de 1897. Dans ce dernier pays, organisa près de la frontière des parodies de corrida pour la clientèle yankee, fit combattre des toros contre des ours et amassa un pactole. La révolution zapatiste le chassa du Mexique. Il dirigea alors un cirque de cent chevaux dans l’Utah.

 l’explorateur Jean-Baptiste ROLLAND de KESSANG (1841-1907) qui

explora la Malaisie et contribua à la connaissance zoologique en envoyant dans les musées français des espèces animales de cette partie du monde. Sa tombe est d’ailleurs ornée de sculptures végétales et animales exotiques.

 le peintre Jean-Jacques ROQUE (1880-1925).

  le Compagnon de la Libération Robert "Levallois" ROSSI (1913-1944) :

capitaine aviateur, il prit contact avec le mouvement de résistance Libération dans le Tarn et, sous le pseudonyme de Perret, devient responsable de l’Armée Secrète (AS) dans ce département. Il fut arrêté mais s’évada. De tendance communiste, Robert Rossi-Levallois devint chef des Corps francs de la Libération. Arrêté par la Gestapo, à la suite d’une dénonciation, il fut torturé, puis fusillé à Signes deux jours plus tard aux côtés de vingt-huit de ses camarades. Son corps fut par la suite transféré au cimetière Saint-Pierre de Marseille où il repose avec d’autres victimes de la guerre.

 le mime Louis ROUFFE (1849-1885), disciple de Debureau, qui

connut un grand succès dans la pantomime sur la scène de l’Alcazar. Avec lui repose sa fille, la comédienne Alida ROUFFE (1874-1949) qui tourna avec Pagnol. Il s’agit d’une composition assez savante, surmontée d’un bas-relief représentant le mime (avec la devise : Dire tout sans paroles), et d’un très beau médaillon en marbre par Aldebert.

 Elzéard ROUGIER (1857-1926) : journaliste, écrivain, poète et critique d’art, il fut dans le contexte du mouvement félibrige l’historien des petits ambassadeurs de la Provence, les santons.

 le pilote automobile Henri ROUGIER (1876-1956) qui fut le premier

vainqueur du Rallye de Monte-Carlo en 1911. Il fut également coureur cycliste, puis aviateur.

 l’auteur dramatique André ROUSSIN (1911-1987), auteur de

pièces à succès (Bobosse, Am Stram Gram, Nina), qui entra à l’Académie Française en 1973.

 le sculpteur Constant ROUX (1865-1942), auquel on doit le buste de Jean Bouin dans ce même cimetière.

 l’acteur et chanteur Georges RUOTTE (1858-1932).

 Jacques SAADÉ (1937-2018) : homme d’affaires franco-libanais d’origine

syrienne, il fut le fondateur et ancien président du groupe Compagnie maritime d’affrètement - Compagnie générale maritime (CMA CGM), troisième compagnie de fret maritime dans le monde, et première en France. En 2018, peu avant sa mort, sa fortune était évaluée à 6 milliards d’euros, faisant de lui la 12e fortune française selon le magazine Forbes.

 l’explorateur Aimé Olivier de SANDERVAL (1840-1919) qui devint roi du

Kahel, en Guinée, et prépara ainsi l’annexion par la France de la Guinée Conakry. Contrairement aux aspirations prédatrices de la colonisation, il avait su nouer un dialogue d’égal à égal avec l’élite Peul, et c’est elle qui lui avait confèré le titre de « roi » . Il fut à l’origine de la fondation de Conakry où sa "case" est toujours visible, et donna son nom au quartier de Sandervalia. Inventeur de la roue à moyeux suspendus (la roue à rayons), constructeur de la toute première usine de vélocipèdes, on dit qu’il fut le premier à imposer ce moyen de transport chez les facteurs.

 le sculpteur Antoine SARTORIO (1885-1988) qui participa au développement de la sculpture monumentale dans l’entre-deux guerres notamment sur les grands chantiers des manifestations internationales à Paris en 1925, 1931 et 1937. Marseille compte plusieurs de ses œuvres (lycée Marseilleveyre), et ce cimetière en possède également plusieurs (Lucien Muratore, famille Brachet). Il repose dans la sépulture Boéry, surmontée d’un grand vase en marbre.

 le compositeur et chansonnier René SARVIL (René Crescenzo : 1901-

1975), auteur de très nombreux textes en cinquante ans de carrière : il fut en particulier le créateur du texte de Un de la Canebière, mais également celui du Chapeau de Zozo et du Plus beau tango du Monde ! On le vit également au cinéma, où il jouait volontiers les Marseillais de service. Avec lui repose son épouse, Juliette SAINT-GINIEZ (1908-1985), qui fut scénariste pour la télévision.

 François SAUVAIRE-JOURDAN (1869-1938), qui fut professeur aux facultés de Bordeaux et d’Aix. Membre de plusieurs académies, il laissa un grand nombre d’ouvrages.

 Simone SÉDAN (1898-1954), médecin et résistante, qui présida à la

fondation d’une association "d’infirmières visiteuses" chargée de la protection maternelle et infantile sur le territoire marseillais, association qui, en 1941, se vit fonctionnarisée du fait de son efficacité reconnue. Par la suite, le nom de Simone Sédan resta également associé à celui de la Croix-Rouge, dont elle dirigea la section "enfance".

 Le journaliste Jean-Paul SELIGMANN (1921-1992), dont on apprécie encore les interviews à la télévision. Il repose dans la chapelle Casimir.

 le poète Emile SICARD (1879-1921).

 l’artiste Marcel SINED (1899-1961), frère de Fernandel, inhumé auprès de leurs parents (sépulture Contandin).

 l’acteur Gabriel SIGNORET (1878-1937), qui fut des années 10 aux

années 30 un des pionniers du cinéma qui sut amorcer le passage au parlant. Il repose sous une tombe quasiment illisible.

 Le baron Justinien Victor SOMIS (1745-1836), officier des armées, qui fut député du département durant les Cent jours. Rallié à Louis XVIII, il obtint la Pairie. Il repose sous un beau sarcophage néoclassique.

 Henri TASSO (1882-1944) : figure politique incontournable de la

ville, il fut tour-à-tour député des Bouches-du-Rhône de 1924 à 1938, sénateur de ce même département de 1938 à sa mort, et maire de Marseille de 1935 à 1939. Socialiste, il entra dans le cabinet Léon Blum en 1936, en qualité de sous-secrétaire d’Etat à la Marine marchande. Il conserva son poste dans le 3e cabinet Chautemps, (juin 1937 à janvier 1938) et le retrouva dans le 2e cabinet Blum (mars à avril 1938). Son action parlementaire fut importante dans les domaines de la marine et du commerce. Sa tombe est ornée d’un petit médaillon.

 le politicien Joseph THIERRY (1857-1918), député des Bouches-du-Rhône

de 1898 à sa mort, qui fut plusieurs fois ministre de 1913 à 1917 avant de terminer sa carrière en tant qu’ambassadeur de France en Espagne.

 Maurice TOGA (1927-1989) : professeur de neuro-pathologie, il fut

député RPR des Bouches-du-Rhône durant la première cohabitation, de 1986 à 1988. Il repose dans la concession Altieri.

 L’industriel Léon TURCAT (1874-1966), fondateur en 1899 de

l’entreprise d’automobile Turcat-Méry avec son beau-frère Simon Méry. Cette société se trouvait à l’emplacement de l’actuel stade vélodrome. Il s’agissait de voitures de grande qualité qui remportèrent de nombreuses cours automobiles. Pendant la guerre de 1914-1918, l’usine fabriqua des camions et des obus. Léon Turcat perdit le contrôle de la société en 1920.

 La chanteuse Andrée TURCY (Alphonsine Turc : 1891-1974),

qui connut le succès avec le Cabanon. Elle se produisit à Marseille, puis dans les grandes salles parisiennes. Elle enchaînA revues et tournées, et s’essaie au théâtre. On la vit également dans quelques films.

 Claude-Marius VAÏSSE (1799-1864) : éphémère ministre de l’Intérieur

en 1851, acquit au parti bonapartiste, il fut préfet de Lyon (ayant la charge de maire de la ville, qui avait été supprimée) à partir de 1853. Il y pratiqua alors une politique volontaire d’urbanisation de la ville sur le modèle de celle menée par le Baron Haussmann à Paris. Il occupe un tombeau assez imposant au centre d’une clairière en hémicycle.

 Geoffroy VELTEN (1832-1915) : issu d’une famille de brasseurs alsaciens

installée à Marseille, il fut à l’origine, avec Clovis Hugues, de la création de La jeune République, première version du Petit Provençal. Républicain radical, il fut sénateur des Bouches-du-Rhône de 1885 à 1912.

 le peintre Louis-Mathieu VERDILHAN (1875-1928), qui côtoya Albert Marquet dont il subit l’influence, mais aussi André Suarès et Antoine Bourdelle, et son frère, le peintre et sculpteur André VERDILHAN (1881-1963), qui exposa ses sculptures et ses peintures aux Salons à Paris, et à qui l’on doit le groupe en bronze, le monument aux héros et victimes de la mer qui se trouve derrière le Palais du Pharo à Marseille. Il décora également le paquebot « Normandie ». Le premier repose au columbarium de ce cimetière tandis que le second fut inhumé dans une concession commune reprise.

 le professeur Robert de VERNEJOUL (1890-1992), qui réalisa en 1948

le premier en France une opération sur un cœur battant. Il était membre de l’Institut et mourut à 102 ans.

 le sculpteur et graveur Elie-Jean VEZIEN (1890-1982). On lui doit différentes statues et bas-reliefs dans plusieurs églises aussi bien en France (Paris, Marseille) qu’à l’étranger (Alexandrie). On peut citer : la statue de Sainte-Thérèse de l’enfant Jésus dans l’église des Augustins à Marseille, les statues de Jeanne d’Arc, Sainte Thérèse, Saint Joseph et du Sacré-Cœur dans la chapelle de l’ossuaire de Douaumont à Verdun.

 le chansonnier d’opérette VILBERT (Henri Raine : 1870-1926), à ne pas confondre avec son neveu, le comédien Henri Vilbert (1904-1997), qui repose au cimetière de la Buffe de Cagnes (06).

 le peintre et sculpteur Auguste VIMAR (1851-1916), qui exposa à Paris et à Marseille, notamment des sculptures d’animaux. Il collabora à de nombreux journaux dont le Figaro illustré et Le Rire. Il fut surtout connu pour ses talents d’illustrateur, tant il savait donner aux petits animaux qu’il dessinait les travers, les drôleries et les expressions humaines les plus variés. Il fut sans conteste le dessinateur animalier préféré de l’enfance sous la troisième République. Sa tombe est ornée d’un beau médaillon en marbre.

 Raoul VIOLA (1858-1923) : ténor renommé de la fin du XIXe siècle, il

interpréta les plus grands airs des opéras français et italien dans de nombreuses salles en Europe et en Amérique, comme Sigurd, d’Ernest Reyer, dont il interpréta le personnage principal. À la fin de sa carrière, il se retira à Marseille où il donna des cours de chant jusqu’à sa mort.

 les parrains du milieu marseillais Mathieu (1902-1972), et son fils Tany ZAMPA

(Gaétan Zampa : 1933-1984), qui fut soupçonné de l’assassinat de Pierre Goldman.

Post-scriptum

Un livre existe sur le cimetière Saint-Pierre :
BOULAMERY Odette, Le cimetière Saint-Pierre de Marseille, comité du vieux Marseille, 1999. On regrettera l’absence de plan précis avec identification des tombes, et le choix de l’auteur d’établir des itinéraires que l’on ne comprend pas, même sur place. Son référencement de célébrités est en revanche dense, mais en raison de sa date, il est évidemment déjàdépassé. Il est évident qu’un vrai beau livre complet sur le cimetière se devrait d’exister sur Saint-Pierre.

Merci àPincettes pour les photos Delauze, Aymé, Bonaldi, Colonna d’Istria, Méric, Bréol’s, Delmont, Nguyen van Loc, Rossi et Dufaure de Montmirail.
Merci àNicolas Badin pour les photos Ferrari, Ducreux et Saadé

Notes

Commentaires

alain 19/02/2010 à 18:27

je veux vous féliciter vivement pour la présentation conviviale et bien documentée de votre site sur les Cimet
Arpentant également les Cimet de France pour d’autres raisons plus historiques et militaires du 1er Empire j ’ai trouvé dans vos présentations des sépultures quelques précisions très précieuses
Un petit repproche si vous le permettez le manque d’informations sur la localisation précise des tombes présentées car vous le savez très bien , trouver certaines tombes est parfois très complexe surtout dans les grands cimetières

Kakou 12/09/2010 à 06:19

où es enterré elie kakou , je sais que c’est à Marseille , et ne pouvant y aller , j’aurai souhaité voir une photo de sa tombe.

13/10/2010 à 10:21

Je crois que Zampa repose au cimetière du Canet à Marseille et non à St Pierre.

MOUTTON Christian 16/01/2011 à 15:49

Je fais parti de la famille de Lucien MURATOR qui était le frère de ma grande tante. Merci de me permettre de voir sa tombe car j’ai vécu 30 ans dans l’Océan Indien et 30 ans en Guyane. Depuis peu je vis en France et espère bien visitr une jour ce cimetière.

18/03/2011 à 10:38

Oui Zampa repose bien au cimetière de St Pierre, je confondais avec Francis dit le belge, qui lui repose au cimetière du Canet.

patrick 23/04/2011 à 18:47

vous avais oublier Henri verneuil (hachod malakian !!qui repose au cimetière st pierre

g15601w 5/06/2011 à 17:46

par contre,ou se trouve le carré des condamnés a mort ? (s’il existe toujours , ?)
merci

Pincettes 2/11/2011 à 22:34

Bravo pour ce site très intéressant ; une jolie ballade entre les tombes... Je suis d’accord avec vous, le cimetière Saint-Pierre est un des plus beau lieu de la ville et les arbres y sont splendides.
Petite précision : le footballer Luc Borrelli n’a jamais joué à l’OM. Il a été goal à Toulon, le PSG, Caen et Lyon.

Elisabeth Grimont 4/11/2011 à 00:03

Je sais qu’il existe au cimetiére 2 jardins du souvenir, le circulaire qui se trouve au carré c.
Mais je me suis renseigné auprès de l’administration et j’ai appris par la suite qu’il y a un
autre auprès du crématorium.
Les pompes funèbres se sont chargées pour déposer les cendres de notre fils dans celui-ci.
pouvez -vous me le faire savoir ou qu’il se trouve exactement ?

Pincettes 4/11/2011 à 12:21

Concernant le coin des condamnés à mort ou "coin des suppliciés" il se trouve bien carré 4, près de la petite porte menant au cimetière israélite. S’il semble n’en rien subsister, c’est que la Loi exigeait qu’ils soient ensevelis à la hâte et dans le plus grand anonymat. Frappés d’infamie, rien ne devait permettre d’entretenir leur souvenir. Leur propre famille était tenue dans l’ignorance du lieu de sépulture.

Pincettes 4/11/2011 à 12:30

Concernant le coin des condamnés à mort ou "coin des suppliciés", il se trouve bien carré 4, près de la petite porte menant au cimetière israélite.
S’il semble n’en rien subsister, c’est qu’en fait ce lieu devait être tenu secret. Frappés d’infamie, les condamnés étaient ensevelis à la hâte, dans le plus grand anonymat. Rien ne devait permettre d’entretenir leur souvenir et leur famille étaient (en principe) tenues dans l’ignorance du lieu de sépulture.

Pincettes 4/11/2011 à 14:13

Petit rectificatif au sujet d’Emmanuel Vitria 1er greffé du coeur en France : Il a été opéré en 1968 et il est mort en 1987.

Pincettes 10/11/2011 à 15:16

Parmi les sépultures qui pour moi sont les plus touchantes :
 celle collective des 73 victimes du terrible incendie des Nouvelles Galeries le 28 10 1938.
 celles de Haverick : le 04 01 1890 et Featherman : le 07 01 1890, 2 Indiens de la troupe de spectacle de Buffalo Bill, morts loin de chez eux.
Une petite pensée pour eux tous...

Pincettes 15/11/2011 à 14:00

Je viens de découvrir au cimetière de Château-Gombert (13013 Marseille), face à la tombe de le grande Simone Simon, celle d’une petite actrice : Juliette Villard (de son vrai nom Chevillard) 1942/1971. Elle a tourné entre autres, avec Bernard Lecoq dans "La liberté en croupe" de Molinaro et avec Robert Hossein dans : "Les libertines" de Chenal.

Pincettes 17/11/2011 à 19:07

Passionnée d’histoires locales (celles en marge de l’Histoire avec un grand H) c’est avec émotion que j’ai retrouvé aujourd’hui la trace de Yolande Farris.
Elle avait 20 ans. C’était une petite serveuse de brasserie. Elle est tombée sur La Canebière le 09 octobre 1934, victime d’une balle perdue, lors de l’attentat contre Alexandre 1er roi de Yougoslavie. Elle est morte 2 jours plus tard à l’hôpital de L’Hôtel Dieu. Elle est inhumée au cimetière Saint-Pierre carré 2bis 27ème rang n°18.

un parent 4/02/2012 à 17:17

En plus des industriels, les liquoristes Louis NOILLY et Claudius PRAT, le distillateur Gaétan PICON, il n’est pas citer le caveau de la Famille DIGONNET où repose Monsieur Lazare DIGONNET créateur à partir de 1882 de la Société THE DE L’ELEPHANT avec ses enfants Marcel, Robert et Suzanne, dirigeants de cette Société jusqu’en 1967 à Marseille boulevard Camille Flammarion .
Le tombeau DIGONNET se situe sur la pinède . Vous êtes face à l’entrée principale du crématorium, prendre l’allée sur votre gauche et aller au bout de cette allée .

nat 18/05/2012 à 01:57

Voilà, j’ai fait 2 visites ( les 8 et 17 mai 2012) qui m’ont absolument ravie, d’une part parce que j’aime l’ambiance particulière des cimetières, mais celui de Marseille m’a permis de faire de très belles photos de toutes les décorations florales en "dur", je pense céramique ou faîence, et de quelques tombes remarquables, pas toutes, manque de temps, je reviendrai, c’est certain, vos articles m’avaient déjà mise au courant, je le trouve d’ailleurs assez long en informations et très détaillé, bravo.
Je me demande même si je ne finirai pas ma vie au colombarium, je vais voir si une place pourrait m’être attribuée.
ps
si vous pouvez me donner des informations sur les fabricants de ces compositions florales si variées ,je vous remercie à l’avance.

nat 18/05/2012 à 02:31

J’ajoute un autre commentaire, car en attendant votre réponse à mes questions, je viens de trouver ds une rubrique "fleurs en céramique " tout un reportage en photos de ces objets au Père Lachaise.

De telles photos manquent dans votre site, c’est dommage. Voulez - vous que je vous propose les miennes, je serais heureuse d’enrichir votre reportage.

Hélène 24/05/2012 à 16:43

Bonjour
Pouvez-vous m’indiquer dans quelle partie du Cimetière Saint-Pierre se trouve la tombe de Luc Borrelli,

Merci

Pincettes 24/05/2012 à 18:24

Luc BORRELLI : carré 44, rang Est, N°6. Ce carré se situe juste à l’entrée de la porte "Rampal" chemin de l’Armée d’Afrique. Le coté Est (en entrant par cette porte) est à la droite du carré.

27/05/2012 à 20:27

le comédien Edouard Delmont (1883-1955) est inhumé au carré 39 - Rang pourtour extérieur ouest - tombe n°33.
(voir photo de la tombe sur le blog http://www.premiumorange.com/archives-autran/forum/genealogie_autran_delmont.html)

nat 7/06/2012 à 18:55

je vois que certains ont des réponses, c’est bien, mais les miennes sont toujours en attente pour les questions du 18 mai.
puis-je espérer ???

Pincettes 9/09/2012 à 15:16

Info : A l’occasion des "journées du patrimoine"(15 et 16 septembre), visites guidées gratuites du cimetière Saint-Pierre de Marseille. Réservation obligatoire:04 91 14 67 66.

Pincettes 16/09/2012 à 13:13

HAVERICK : carré 6, T18, P5
FEATHERMAN : Carré 6, T19, P2.

William Kergroach 3/11/2012 à 19:34

Merci beaucoup pour votre site admirable.
Je visitais aujourd’hui le cimetière saint-Pierre, m’émerveillant de la beauté émouvante de nombre de ses monuments. Etait-ce une société d’âmes pieuses, économisant leurs derniers deniers pour faire ériger une offrande à Dieu, espérant qu’il accueillerait l’âme de leurs défunts ? Ou était-ce le fruit arrogant de familles enrichies trop rapidement dans le commerce international ?
Aujourd’hui, les tombes sont carrées, lisses. "Les premiers seront les derniers". Peut-être les hommes ont-ils fini par comprendre, mais c’est dommage pour les esthètes.
N’oubliez pas de prier pour vos défunts. S’ils son au purgatoire, ils en sortiront plus vite et vous en seront reconnaissants...
William Kergroach

Gérard Henri 29/12/2012 à 17:05

Si l’on trouve la tombe de Me Emile Pollak qui fut l’avocat de Gaston Dominici ( Inhumé avec Marie sa femme et Gustave son fils à 04-Peyruis ,ainsi que Clovis ), on doit y trouver aussi , selon mes informations , la sépulture du célebre commissaire Sébeille décédé en 1988

Pincettes 22/07/2013 à 20:48

Marseille installe des bornes interactives dans ces cimetières. Reliées à la fibre optique municipale en très haut débit, elles vont permettre aux familles de défunts et aux visiteurs de localiser + rapidement les tombes. Opérationnelles au cimetière de Mazargues, elles sont en cours au cimetière Saint-Pierre.

Pincettes 22/07/2013 à 20:58

@Gérard Henri, le commissaire Sébeille est inhumé au cimetière de Saint-Julien à Marseille, en compagnie de plusieurs membres de sa famille.

Pincettes 26/07/2013 à 13:42

Il existe carré 4, la sépulture de 3 miliciens Espagnols morts les 1er, 2 et 3 octobre 1936. J’entame des recherches sur les circonstances qui les ont conduits là. Des amateurs de cette page d’Histoire locale peuvent-ils m’y aider ?

Lucie Pinta 12/08/2013 à 13:52

Pour information la mosaïque réalisé par Henry Pinta, représente Jonas ressuscité après trois jours passé dans le ventre de la baleine . évocation de la résurrection du christ et celle de tous les chrétiens après leur mort.

Pincettes 10/09/2013 à 09:48

Dans le cadre des Journées du Patrimoine 2013, visite guidée gratuite du cimetière St Pierre
samedi 14 et dimanche 15 septembre à 9h sur réservation
04 91 14 67 66
04 91 14 67 69

Pincettes 3/10/2013 à 09:04

Lechanoine, merci beaucoup pour ces infos. Je connaissais l’existence de la tombe d’Agnès, pas celle des Coggia.
Concernant les Miliciens espagnols, les tombes ont en fait disparu mais j’ai trouvé la réponse. Ils ont été victimes de la bataille navale du Cap Spartel, leur bateau l’Almirante Ferrandez, a été coulé. Le Koutoubia, qui effectuait la ligne Maroc Marseille, s’est détourné pour venir à son secours et a pu récupérer une vingtaine de personnes. 3 sont morts
Laurentino Salazar, 29 ans, mèdecin, à bord le 02 10 1936. Corps transféré en Espagne après la fin de la guerre civile.
Juan Petrus, 23 ans, en salle d’attente, le 07 10 1936.
Juan Inesta, âge inconnu, à l’hôpital de la Conception, le 14 10 1936.
Une petite pensée pour eux en ce 77ème anniversaire.

Martinetti Jean-Luc 14/10/2013 à 19:36

Félicitations pour cette visite au Cimetière St Pierre de Marseille que je pensai connaitre un peu ... ! Mais il n’en était rien ... Marseille Ma Ville de naissance quand même !
Bien cordialement ;
Jean-Luc Martinetti Paris Exelmans 75016

25/03/2014 à 13:50

Bonjour

Merci pour vos photos de tombes dans le cimetière St Pierre.

S’il vous plaît pourriez-vous me dire la position exacte de la chapelle « La chapelle de famille Sakakini.

Je fais des recherches sur ma famille qui comprend ma grand-mère, Nadine Sakakini. Son grand-père est venu de Marseille Sakakinis.

Je suis en visite à Marseille pour un matin de mai (2014) et souhaite voir « La chapelle de famille Sakakini.

Cordialement
Felicity
Marpole (Mme)

14/06/2014 à 22:34

Bonjour.

Excusez mon français traduit par Google, je suis de la Grande-Bretagne ! Mon arrière grand-père (Richard Wakeham) était le capitaine d’un navire et mourut du choléra à Marseille le 29 Octobre 1865. Il a été enterré dans ce cimetière. Le cimetière possède une liste des endroits où tout le monde d’est enterré, comme je voudrais trouver sa tombe un jour, ou d’obtenir une photographie de sa tombe ? Merci beaucoup.

Ian Wakeham

Pincettes 15/06/2014 à 07:45

Pour ce Capitaine, mort du cholèra à Marseille, j’irai demain me renseigner au cimetière.

Pincettes 15/06/2014 à 07:58

Mme Marpole, désolée, je n’avais pas vu votre message. Toutefois, je pense que vous avez facilement trouvé cette sépulture qui fait partie des monuments en bordure de la Grande Allée, sur la gauche, carré 9 Ouest.

Pincettes 16/06/2014 à 12:45

@Ian Wakeham, désolée, il n’y a pas de Wakeham dans le registre du Cimetière Saint-Pierre à cette date. Vérifier s’il est bien mort à cette date. Si oui, il est peut-être dans un autre cimetière.
A la mairie, on ne peut pas avoir de certificat de décès pour les personnes mortes depuis plus de 100 ans. Je peux essayer de voir aux Archives Municipales.

Pincettes 16/06/2014 à 12:49

@Mme Marpole, si vous n’avez pas pu vous rendre sur la sépulture Sakakini en mai, j’ai pris des photos aujourd’hui que je tiens à votre disposition.

Michel Schreiber 10/07/2014 à 16:36

Bonjour... hips ! Cet été, je compte bien... hips !... me recueillir sur la tombe... hips !... de Ga« tan Picon (quand j’aurai cuvé mon pastis !). Quelqu’un... hips !... pourrait-il m’épargner d’aller enquiquiner la conservation... hips !... pour leur demander où il repose ? Merci... et à la vôtre ! Michel

Pincettes 18/07/2014 à 11:20

@Michel Schreiber, la chapelle de la famille Picon se trouve dans un des plus beaux sites du cimetière : Carré 6, en plein milieu de la Pinède. Amusez-vous bien à la chercher. Petit indice, elle est surmontée de 2 anges.

Michel Schreiber 23/07/2014 à 20:12

@ Pincettes : un hénaurme MERCI pour vos explications ; grâce à vous, c’est fait, j’ai trouvé... et j’aime autant vous dire que sans vous, je suis certain que je n’aurais jamais trouvé ! La pinède 6 est autant "tordue" que belle, et il faisait chaud aujourd’hui...

Ce qui m’amène à adresser un autre message, cette fois @ Philippe : en bon Alsacien, je préfère sacrifier au Picon bière plutôt qu’au vermouth , infiniment plus rafraîchissant ! :-)

Pincettes 13/08/2014 à 19:01

Moi, ce que j’aime dans ce carré, c’est son allure un peu sauvage. Les chênes et les genets ont envahi les petits chemins en pente et les chapelles en ruine. On y entend que le vent dans les pins. Je n’y vois jamais personne. C’est un coin très singulier, romantique et un peu insolite.
J’espère que vous n’avez pas raté l’Ame à Dieu, cette très belle sculpture d’Allar sur la tombe Bonnet.

19/01/2015 à 19:15

Si des passionnés souhaitent collaborer au beau livre de photographies romantiques qui va paraître aux éditions Victorine au sujet du cimetière Saint Pierre, ils sont les bienvenus. Nous cherchons essentiellement un plan du cimetière à jour, des informations historiques, des anecdotes de qualité...

Si cela vous intéresse, l’appel est lancé ! Merci pour vos éventuelles contributions.

22/02/2015 à 15:40

Bonjour,

Lors d’une récente visite au cimetière Saint Pierre je me suis vu interdire de faire des photos de monuments funéraires intéressants par une gardienne malaimable, sans qu’elle soit capable de m’indiquer où était le règlement qui le précisait. Cela vous paraît-il normal et légal ?
Cordialement,
Ph.P.

Pincettes 22/02/2015 à 19:22

Il n’y a rien, dans le règlement du cimetière, qui interdise de prendre des photos, j’ai pris soin de le lire. J’en fais régulièrement moi-même, depuis des années sans me cacher et personne ne m’a jamais rien dit.

Baumard 23/06/2015 à 21:06

Bonjour,

On m’a également stoppée alors que je prenais une photo. J’avais effectivement remarqué ce cimetière qui me paraissait magnifique.
On m’a clairement dit que c’est interdit, de manière un peu rude... Je n’ai pas dépassé l’entrée. :( Très étonnée, c’est la première fois que je me vois refuser cela dans un cimetière. Je suis plutôt discrète lors de mes prises de vue de monuments. Quelle frustration !

Bernadette Bessodes 14/08/2015 à 11:03

Après renseignements pris auprès du service des cimetières de la ville de Marseille, le pionnier de l’Aviation et ancien pilote de chasse, figure marquante de la grande avanture de l’Aéropostale : Didier DAURAT (1891-1969), après la fermeture de Montaudran (31), est nhumé depuis février 2007 au cimetière Saint-Pierre de Marseille - Carré 19 Ouest - n°17.

Pincettes 14/08/2015 à 16:47

Petit complément d’information concernant Didier Daurat, son nom n’apparait pas sur la sépulture, elle ne porte que le nom de la famille Aubert.

Bernadette Bessodes 14/08/2015 à 18:37

Il s’agit donc de s’assurer auprès de la conciergerie du cimetière St-Pierre de Marseille (13) que Didier DAURAT repose bien dans le caveau de la famille AUBERT ! :-) :-)

Pincettes 14/08/2015 à 19:37

Il y repose bien. Mon intervention est, comme je l’ai écrit précédement, un complément d’information, pour qui voudrait se rendre sur cette tombe et chercherait le nom en vain.

arthurganate 23/08/2015 à 17:04

je me suis baladé ce matin dans le cimetière, est-ce-que vous connaissez le lieu consacré aux victimes de l’incendie des nouvelles galeries en 1933 ?
J e suis tombé dessus par hasard et c’est assez remarquable avec les photos de toutes les jeunes vendeuses disparues ce jour là.

Pincettes 23/08/2015 à 20:37

Oui ; la sépulture collective, avait été offerte par la municipalité. Malheureusement cet endroit est un peu à l’abandon aujourd’hui. A la suite de cet incendie et sa gestion catastrophique, Marseille avait été mise sous tutelle !
Je connais des personnes très âgées, témoins de cette tragédie dans leur adolescence, qui m’en ont parlé avec beaucoup d’émotion. Elle a vraiment marqué les mémoires de cette génération de Marseillais.
Petite annecdote : à l’endroit précis où se situait ce grand magasin parti en flammes, se trouve à présent... une caserne de pompiers.
Sont également inhumées là, contre le mur de droite, les victimes de l’explosion du Maryad et de l’explosion de l’usine à gaz en 1942.

Pincettes 23/08/2015 à 20:57

Et petit rectificatif : l’incendie n’a pas eu lieu en 1933 mais en 1938, le 28 octobre. Il avait fait 73 victimes.

Pincettes 29/10/2015 à 20:31

Un petit recueil sur les tombes remarquables de Saint-Pierre vient de paraître. Il est malheureusement succint mais à l’avantage de présenter des plans de différents carrés, très bien détaillés. J’y ai tout de même découvert un endroit que je ne connaissais pas encore ! le carré des douaniers et ses croix particulières, page 73. J’irai donc les admirer très bientôt.
Pour télécharger ce recueil, taper dans la barre de recherche google : Tombes remarquables-Mairie-ville de Marseille.

Jean Gaboreau 4/02/2016 à 11:03

Valère Bernard n’a pas simplement fréquenté le Félibrige ainsi que le dit votre commentaire à propos de sa tombe mais il en a été le Capoulié (chef) pendant 10 ans (1909-1919).

Thomas Dagiral 5/08/2016 à 21:47

il y a également le frère de Fernandel, Fransined (1914-2013) qui est inhumé ici. Il fut artiste de cabaret (et comique troupier), et au cinéma, figurant et acteur de 3ème couteau (3ème rôles, ou rôles très secondaires). La petite soeur de Fernandel, Marguerite, née en 1916, est encore parmis nous.

Pincettes 6/08/2016 à 11:54

Fransined (Francis Laurent CONTANDIN) mort le 17 octobre 2012, y est en effet inhumé, carré 11, 1er rang Sud, N°16 dans une sépulture portant les noms Gairouard Estève. J’avais déjà dû le noter quelque part sur ce site au moment de son décès.

gallo 2/05/2017 à 15:21

bonjour j ai arpenté le cimetière st pierre a la recherche de la tombe de tany zampa et après 2h de tourne et vire je suis repartie bredouille ; les indications que j ai pu récolter sont très vagues et elles diffèrent toutes . il y a t il quelqu un qui pourrait m indiquer l emplacement exact de la tombe ? merci a tous :-)

cp 6/08/2017 à 23:25

Berthe Sylva est née à Lambézellec, commune finira par être rattachée à Brest en 1945.

Morvranig 15/01/2018 à 23:54

Berthe SYLVA, née Berthe FAQUET, le 7 février 1885

non pas à Saint-Brieuc, mais à Lambézellec (Finistère)

La commune de Lambézellec a fusionné avec Brest en 1945.

louis Simon 12/07/2018 à 13:01

je cherche des photos de la tombe du comédien Henri Bon de l’(ile aux enfants

 Cimetière Saint-Pierre dans le carré 13, 4è rang Est, tombe 1TER

il a été enterré le 27 juin 2015.

Butterfield rosa 27/01/2020 à 10:44

Bonjour,

Est-ce que vous pouvez me dire s’il y a des Ifs à la cimetière st. Pierre ?

Bien à vous,

Rosa

Patrick 4/02/2020 à 14:37

Bonjour ,je suis à la recherche d’un taphophile pouvant mener un groupe d’une vingtaine de personnes sur le cimetiére Saint Pierre.
En espérant pouvoir trouver mon bonheur.

marcie 23/03/2020 à 17:01

j’ai été très choqué de lire que des gens s’étaient vu interdire de façon virulente de prendre des photos alors qu’aucune indication ne le précise,
je n’ai jamais vu ça dans aucun cimetière de France et j’en fréquente beaucoup dans mes voyages !
je pense que ces gens auraient dû contacter la mairie pour tirer cette histoire au clair !

ELIANE 29/03/2020 à 00:47

Au cimetière SAINT LOUIS 15ème arrondis. une branche de ma famille paternelle est enterrée dans une chapelle ouverte dite italienne qui comporte les bustes de mon A.A.G.P. son épouse, un militaire mon grand-oncle leur fils grandeur nature et un bas-relief ou on le voit enfant avec un cerceau dans un décor d’arbres. Ces statues ont été faite à CARRARE après la grande guerre. Le militaire tué en 1917 n’y repose pas car porté disparu sur le front autrichien.
Dans ce petit cimetière de quartier, il y a même pas une dizaine de belles tombes cependant pour le soins des détails apportés aux statues et sa valeur historique je pense que ça en est la plus belle tombe.

Gérard Giraud 11/05/2020 à 17:46

Bonjour,

C’est moi-même qui ai fait la photo de la tombe du zoologue Fortuné MARION (1846-1900) pour wikipédia.

Outre Directeur du Muséum d’histoire naturelle de Marseille il fut aussi, et surtout je dirais, Fondateur et Directeur de la Station Marine d’Endoume qui, à l’époque de sa fondation en 1882, avait d’ailleurs pour nom « Â Laboratoire Marion  ».

Cela serait bien, si c’est encore possible, de rajouter ce "détail" qui, pour moi, n’en est pas un.

Merci pour ce très beau travail.
Très cordialement
Un ex-océanographe

Nicolas 21/08/2020 à 16:19

C’est également dans ce beau cimetière que repose la petite Marie-Dolorès Rambla, enlevée et assassinée en 1974, malheureuse protagoniste de la célèbre affaire Ranucci. J’étais allé sur sa tombe déposer quelques fleurs il y a de cela plus de 10 ans.

Il n’y a rien de plus triste au monde que la petite tombe d’un enfant.

PHILIPPE ACCARDO 22/08/2022 à 12:52

depuis le 20 AOUT 2022 repose dans ce cimetiere FRANCIS GIANELLI dit FRANCIS LINEL comedien chanteur ( le boulanger de VALORGUE )

RICHER 6/11/2023 à 14:59

Bonjour,
Savez-vous s’il existe un registre des inhumations au cimetière St Pierre et où je pourrais le trouver ? je chercher une personne décédée en 1904, je me doute que je ne trouverai aucune sépulture mais au moins peut-être une trace écrite quelque part. Merci pour votre réponse.
Cordialement

Gairaud Yves 26/03/2025 à 18:03

Il existe également la tombe des peintres Emmanuel Coulange-Lautrec (1824-1898) et son fils Jules (1860-1950) tombe avec une chapelle dont le fronton figure une palette de peintre,Y est également inhumé Jean-Louis Coulange ancien mère de Fontvieille au temps d.Alphonse Daudet,

Virginie 28/10/2025 à 17:05

Merci beaucoup pour tout ces renseignements ! Je n’arrive pas à trouver l’endroit où se trouve la stèle pour les victimes de l’incendie des nouvelles galerie. Quelqu’un peut me dire où la trouver ? Merci d’avance

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