COMTE Auguste (1798-1857)
par
Ancien secrétaire de Saint-Simon, il entreprit la rédaction de son Cours de philosophie positive qui fut à l’origine d’un courant de pensée puissant, qui accompagna les divers courants de la pensée et de l’art à partir du milieu du XIXe siècle : le positivisme. Il consiste à appliquer aux sciences sociales les méthodes utilisées en mathématique pour en dégager des lois qui régissent le développement des sociétés. Philosophie « scientifique », le positivisme s’incrivit en réaction au réalisme et contribua grandement à son déclin. Le réalisme pictural ou le naturalisme de Zola s’inscrivent sur bien des points dans cette démarche. Pourtant, vers la fin de sa vie, Comte donna au positivisme une inflexion plus mystique, élaborant même un Catéchisme positiviste dans lequel sa doctrine devenait une religion de l’humanité.
Le positivisme trouva des échos dans plusieurs parties du monde, en particulier au Brésil où la « religion positiviste » fut si bien implantée que la devise du pays (l’Amour pour principe, l’Ordre pour base et le Progrès pour but), qui figure sur le drapeau, n’est autre que la devise du positivisme.
- Reconstitution de l’acte de décès d’Auguste Comte - Paris.
C’est également la raison pour laquelle l’imposante Magna Mater qui se trouve derrière sa tombe fut réalisée par un artiste brésilien, Da Silva Oliveira, et que les Brésiliens à Paris restent nombreux à visiter sa tombe. Autour du « maître », on remarque la présence de tombes appartenant à des disciples de sa philosophie.
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