PIAF Edith (Edith Gassion : 1915-1963)
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Chanteuse populaire à la carrière internationale mais également actrice dans plusieurs films. Que dire qui n’ait pas été dit ? La quète serait vaine. Ses liaisons passionnées et souvent tragiques, ses déboires avec les médicaments, les jeunes artistes qu’elle lança (d’Aznavour à Moustaki en passant par Montand), sa voix étonnante, sa vieillesse précoce en raison des excès, sa mort la veille de celle de Jean Cocteau, qui l’avait dirigée au théâtre... Tout a été dit. Restent évidemment ses "tubes", certains usés à force d’avoir été trop joués (Hymne à l’amour, la Vie en rose, Je ne regrette rien...), dissimulant d’autres titres moins connus mais au moins aussi bouleversants.
Que sa tombe soit au Père-Lachaise, que son enterrement ait donné lieu à une foule immense : toute le monde le sait.
Elle est inhumée avec son dernier époux de 20 ans son cadet qu’elle avait contribué à lancer : Theophanis Lamboukas, qu’elle avait baptisé Théo Sarapo (1936-1970) et qui mourut sept ans après elle d’un accident de voiture. Leur tombe est bien l’une des plus visitées du cimetière, certains ne faisant le déplacement que pour elle.
Dans ce caveau reposent également son père Louis Alphonse Gassion (1881-1944), et sa fille, la petite Marcelle Dupont (1933-1935). On cherchera en vain sa mère : Anneta Giovanna Maillard, Line Marsa de son nom de scène (1895-1945), fut inhumée au cimetière parisien de Thiais. Sa tombe fut reprise il y a déjà bien longtemps.
Pour aller plus loin, on consultera mon article sur le monde de Piaf, itinéraire funéraire de ceux qui furent ses proches.
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