RIEL Pierre, marquis de BEURNONVILLE (1752-1821)
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D’origine modeste, sa longue carrière peut se décomposer en trois parties :
une carrière proprement militaire tout d’abord. Il s’engage jeune, gagne ses galons aux combats, en particulier dans l’escadre du bailli de Suffren puis aux Indes et à l’ile Bourbon (Réunion). Revenu en France, il s’illustre auprès de Dumouriez dans les premières batailles de la Révolution, dont Valmy et Jemmapes. Il est nommé commandant en chef de l’armée du Luxembourg et de Moselle.
une carrière à la fois militaire et politique : il est nommé par la Convention ministre de la Guerre en février 1793. Il dénonce les intrigues de Dumouriez, mais est arrêté et est emprisonné par ce dernier (cela le sauva peut-être de la guillotine !). Il est de ceux qui sont échangés en 1795 contre Marie-Thérèse, la fille survivante du couple royal. Rallié à l’Empire, il est fait sénateur et comte d’Empire par Napoléon. Il exerce alors des fonctions diplomatiques en Espagne. Riel fit partie du gouvernement provisoire de 1814. Il se rallia à Louis XVIII (qu’il n’abandonna pas durant les Cent jours).
une fin de vie dans les honneurs : Pair de France, il est fait maréchal en 1816 puis marquis en 1817.
Riel de Beurnonville parvint donc, avec une chance assez insolente, à traverser les différents régimes troublés sans encombre !
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