Bory n’a pas besoin d’être visionnaire, car quand il sort son livre, la dame n’a encore tué personne ! Elle a été dénoncée comme collabo, et s’en sort grâce à son avocate, du genre coriace. Et c’est sortie de prison que Sylvie Paul se met en ménage avec sa future victime, qui elle aussi a fait de la prison pour divers trafics. Un soir, au lit, elle la tue d’un coup de quart Vittel ! Qui devait traîner sur la table de nuit, tout ça pour un litige futile et domestique... En 1938, Jean-Louis Bory est en khâgne au lycée Henri-IV. Il se lie avec un condisciple, Jean Cornec (Celui de la future fédération Cornec !), une amitié qui tourne à la liaison amoureuse intense ! Partent en vacances ensemble, Mérévile, la Corse ou la Bretagne... Et alors se joint à eux la jeune Simone Fenouil. Elle semble hésiter entre les deux, mais c’est Jean Cornec qui épouse la future jeune avocate. Après guerre, une sorte de rituel s’installe selon lequel Bory va casser la croûte le vendredi chez les avocats Cornec, dont Simone qui raconte ses « affaires », donc celle de l’intrigante Sylvie Paul, la désinvolte collaboratrice « horizontale ». Elle sera donc toujours son avocate pour l’affaire suivante, qui est beaucoup plus grave. Pas qu’une cliente car elle finit par devenir une amie et aussi la marraine d’une de ses filles. Et un jour, libérée, elles perdent contact, et Simone la pense morte. Entre temps, Simone et Jean auront divorcé, prenant quand même le temps d’écrire le scénario du film, « Les Risques du Métier », avec Jacques Brel. Lui s’était remarié avec une médecin en 1972.
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