Petit bilan d’étape...

vendredi 21 août 2020
par  Philippe Landru

- Il n’y a que deux départements métropolitains dans lesquels je n’ai jamais mis les pieds (et a fortiori pas visité de cimetière) : le Tarn et les Ardennes
- Il y a 12 départements dont je n’ai visité aucun cimetière : outre les deux qui précèdent figurent l’Ariège, l’Hérault (mais dans ce domaine, Bernadette Bessodes a fait un travail remarquable), la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, les Pyrénées-Atlantiques, le Bas-Rhin, la Savoie, les Deux-Sèvres (où j’ai pourtant passé un an jadis 🙄), et les Vosges. Le Grand Est est évidemment le parent pauvre pour l’instant, mais je compte bien lui faire un sort !
- J’ai visité 1914 cimetières métropolitains (le top 5 des département les plus arpentés : la Seine-et-Marne (96), les Yvelines (95), la Manche (78), l’Oise (69) et la Dordogne (61).
- 8 cimetières en outremer (Guadeloupe et Martinique)
- 280 cimetières en Europe (hors France) dans 21 Etats différents
- 39 cimetières sur le continent américain
- 15 cimetières en Asie
Cela fait donc une visite de 2156 cimetières dans le Monde.
- Il me reste des dizaines de milliers de photos à traiter !

- Les cimetières non visités que j’aimerais faire : la cité des Morts du Caire, Jérusalem, le cimetière de Yoff de Dakar, l’Almudena de Madrid (mais il est d’une taille inhumaine), Préville à Nancy (dans les cartons), revisiter Caucade à Nice (que j’avais visité trop rapidement), les cimetières de Moscou et de St Petersbourg, St Eugiene et le cimetière des Martyrs d’Alger, Louyat de Limoges (quand j’y suis allé, il était fermé exceptionnellement)

- Je rajouterai pour les mystico-gélatineux que durant ces milliers d’heures passées dans ces cimetières, je n’ai jamais vu un fantôme, un zombie, un vampire, ou une quelconque manifestation paranormale.

- Ce qui m’est arrivé de plus surprenant : passer à travers un caveau vieux de 50 ans, briser le cercueil vermoulu et me retrouver tête à tête avec un squelette / M’ y faire diriger par Yves Boisset deux demi journées pour un tournage pour Envoyé Spécial et pour l’unique fois de ma vie faire le tour du Père Lachaise dans une voiture (en l’occurrence la sienne)/ Passer une après-midi délicieuse avec une célèbre romancière pour finir au café Marly boire un chocolat / avoir une crise de rire avec Jean d’Ormesson au Père Lachaise/ Me faire incendier par la famille Séchan à Montparnasse lors de l’enterrement d’Olivier Séchan alors que je faisais le relevé systématique de la division mais qu’ils croyaient que je voulais paparazzer Renaud / Me retrouver nez-à nez avec un sanglier dans un petit cimetière rural / avec un canard et sa petite famille / une foultitude d’animaux en fait -autre que des chats- , dont beaucoup d’écureuils / surprendre plusieurs fois des couples en plein ébat / Etre terrifié en entrant dans une vieille chapelle à Montmartre et y surprendre une vieille assise en train de psalmodier (elle a été autant terrifiée que moi sur le coup) / surprendre des rites vaudous sur une tombe / assister à plusieurs reprises à des tournages de clips sauvages et généralement assez miteux / voir pas mal de « vedettes » sur la tombe de proches...

- Et pas mal de chutes (la pire étant au cimetière d’Agen) dont je garde des cicatrices de guerre ! J’ai dit longtemps que les cimetières étaient les endroits les plus improbables pour mourir, mais dans mon cas, je n’en suis plus si certain...

- ... Sans oublier les gens qui vous alpaguent d’un « Vous êtes Landrucimetières » et d’autres, me voyant avec des papiers et pensant que je suis de l’administration, me faire engueuler un nombre incroyable de fois dans des cimetières très variés parce que j’ai pas enlevé les mauvaises herbes, mal rangé les arrosoirs...


Commentaires

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Petit bilan d’étape...
vendredi 21 août 2020 à 21h20 - par  pincettes

Ma petite anecdote, pas aussi surprenante que celles de Philippe...
En 1988, en randonnée au Maroc, avoir bivouaqué dans un endroit qui ne me plaisait pas car il y avait trop de cailloux (mais il était trop tard pour en trouver un autre) et me rendre compte au lever du jour que nous étions dans un cimetière.
Il faut dire que les cimetières des petits villages du Haut Atlas ne sont pas délimités et que les sépultures n’y sont marquées que par un caillou, dressé ou couché selon qu’il s’agit d’une femme ou d’un homme.
J’étais d’autant plus confuse, que pour installer nos tentes, on en avait déplacés plusieurs... :-/

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