HÉBERTOT Jacques (André Daviel : 1886-1970)

Cimetière monumental de Rouen (76)
lundi 23 mars 2020
par  Philippe Landru

Issu d’une famille de noblesse de robe, il changea son nom car ses ambitions artistiques et littéraires inquiètaient son père qui craignait pour le renom de sa famille. Poète, il fonde à Rouen en 1908 le Théâtre d’Art Normand. Il gagna Paris et devint journaliste, éditeur de musique, puis critique dramatique. Pour y présenter les tout nouveaux Ballets Suédois, il prit en 1920 la direction des Théâtres des Champs-Élysées. Passionné de journalisme, Jacques Hébertot fonda les magazines Monsieur, La Danse et reprit la direction de Comœdia illustrée et de Paris-Journal. En 1925, il quitta les Théâtres des Champs-Élysées, avant de prendre en 1936 la direction du Théâtre des Mathurins puis du Théâtre de l’Œuvre (1938-1944), enfin du Théâtre des Arts en 1940 dont il fit le Théâtre Hébertot - Théâtre de l’Élite (1940-1970). Il y présenta la plupart des œuvres marquantes des années 1940 à 1970. Jusqu’à la fin, il se passionna pour la création des œuvres nouvelles, Duras, Beckett, Pinter...

Il repose dans la gigantesque chapelle Pinel, tombeau familial de sa famille maternelle. (I1)


Commentaires

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HÉBERTOT Jacques (André Daviel : 1886-1970)
lundi 6 septembre 2021 à 18h07 - par  cp

Entendu ces jours-ci feu le metteur en scène Claude Régy, très marxiste, jaugeant l’activité vibrionnante d’Hébertot dont on se demandait quel était son métier car aussi il achetait tout autour de son théâtre, dont les restaurants et cafés où les spectateurs et acteurs venaient consommer, ce qui fait qu’il récupérait les cachets qu’il leur versait ! Dans le film de Truffaut, « Le Dernier Métro », Hébertot est représenté, au moment où Depardieu s’apprête à gifler celui qui personnifie le critique Alain Laubreaux.