SAINT-PIERRE-DE-QUIBERON (56) : cimetière
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Ouvert en 1885, le petit cimetière de Saint-Pierre abrite, au milieu des capitaines aux longs cours, la dernière demeure de plusieurs personnalités, en particulier liées à la peinture, attirées par les paysages maritimes de la presqu’île et de ses environs.
Voir aussi l’article : Le cimetière de Saint-Pierre-Quiberon
La peintre Elodie LA VILLETTE (1842-1917), qui réalisa des « marines » sensibles aux effets de lumière rappelant le réalisme de Courbet et la virtuosité de Boudin. Sa peinture tendit ainsi vers le modernisme, avec une démarche volontairement minimaliste, proche parfois de l’abstraction. Sa tombe se signale par une petite ancre de marine sur la stèle.
Le Compagnon de la Libération Guy LE CONIAC de la LONGRAYS (1919-2001), qui participa, en qualité de chef de section, à toutes les campagnes de la 1ère Division Française Libre en Libye, en Egypte, en Tripolitaine et en Tunisie. Il servit ensuite en Algérie, en Afrique et en Indochine. Sa tombe, dans la partie moderne du cimetière, paraît anonyme (son identité est camouflée par la végétation dense).
Le peintre, graveur et lithographe Maxime MAUFRA (1861-1918), qui fréquenta l’école de Pont-Aven mais aussi le Bâteau Lavoir. Lui aussi fut un peintre de la Bretagne et des marines (il devint peintre de la Marine en 1916). Il fut un habitué des Salons.
Dans un tombeau familial reposent en commun trois peintres : Henri PAUVERT (1864-1951), son épouse Louise (1870-1950), qui fut miniaturiste, et leur fille Marguerite (1902-1983).
L’helléniste Jean TAILLARDAT (1920-2000) ; qui enseigna à la Sorbonne.
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