BIGEARD Marcel (1916-2010)

Mémorial des guerres en Indochine de Fréjus (83)
samedi 9 mai 2015
par  Philippe Landru

Figure iconique de l’armée française, tant pour ses défenseurs que pour ses détracteurs, il eut la singularité d’avoir été appelé sous les drapeaux comme homme du rang, 2e classe, en 1936 et d’avoir terminé sa carrière militaire en 1976 comme officier général à quatre étoiles (général de corps d’armée). Le général Bigeard a longtemps été le militaire français vivant le plus décoré. Ancien résistant, son nom reste associé aux guerres de défense des colonies françaises (Indochine, Algérie). Il eut également la particularité de ne pas être gaulliste : en politique, il se lança dans le sillage de Giscard dont il fut secrétaire d’Etat à la Défense.

Avant sa mort, il avait exprimé le souhait que ses cendres soient dispersées sur les lieux de la bataille de Diên Biên Phu, là où reposent ses compagnons d’armes tués au combat en 1954, mais les autorités vietnamiennes opposèren un refus catégorique à cette requête. Il fut ensuite envisagé de transférer ses cendres à l’hôtel des Invalides, puis après que certaines voix se soient élevées contre ce projet de transfert, le ministère de la Défense annonça que ses cendres reposeraient finalement sur le site du Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus (83), ce qui fut fait en novembre de la même année.

Le Jardin du souvenirs accueille depuis 1993 les cendres d’anciens combattants d’Indochine qui ont fait le vœux de reposer près de leurs camarades Morts pour la France au cours des guerres en Indochine. C’est un lieu de recueillement pour les familles d’anciens combattants.


Merci à Simon Tiron pour la photo.


Commentaires

Logo de philippe JOUVENEL
BIGEARD Marcel (1916-2010)
jeudi 13 septembre 2018 à 09h38 - par  philippe JOUVENEL

J’ai très bien connu le Général BIGEARD, je suis de TOUL 54, dont il est né également et j’ai du avoir recours à lui pour m’aider à retrouver du travail. Il m’a été agréable à le rencontrer, cet homme simple, joviale et plein d’énergie. Je lui dois beaucoup ! Merci Monsieur BIGEARD. et reposez en paix.

Site web : PHILIPPE JOUVENEL