POTTECHER Frédéric (1905-2001)

cimetière de Bussang (88)
mercredi 3 avril 2013
par  Philippe Landru

Bien avant Christophe Hondelatte....

Neveu de Maurice Pottecher, fondateur en 1895 du Théâtre du Peuple, il fut tout d’abord comédien et fit partie, de 1927 à 1930, de la troupe des Pitoëff.

De 1931 à 1938, il fut rédacteur au journal Comoedia, et poursuivit une carrière de journaliste dans divers journaux et revues. C’est en 1945 qu’il débuta comme chroniqueur judiciaire à la Radiodiffusion française. Il réalisa lors du procès de Pétain son premier grand reportage judiciaire. Il fit ses premiers pas à la télévision en 1957 et anima, de 1969 à 1978, les chroniques judiciaires d’Europe n°1. Il couvrit toutes les grandes affaires de la seconde moitié du siècle, l’enquête de l’assassinat du président américain John Kennedy, le procès de Christian Ranucci, l’affaire Patrick Henry. Il défendit avec éloquence son point de vue (il fut un farouche opposant à la peine de mort) et se servit de son expérience de comédien pour donner une voix aux protagonistes des affaires qu’il relatait.

Pour se remémorer le personnage, une petite archive de l’INA sur l’affaire Dominici.


Merci à Patrick Beliard pour la photo.


Commentaires

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POTTECHER Frédéric (1905-2001)
mardi 9 avril 2013 à 11h16 - par   GRIFFON

Je suis un peu déçu de Monsieur Frédéric Pottecher quand il affirme lors d’ un débat télévisé ( Lien Visible sur ce site ) que la grâce accordé par le Général de Gaulle à Gaston Dominici l’ innocentait.
Il se moque de nous il était trop fin juriste pour ne pas savoir qu’ une mesure de grâce octroyée par le Président de la République n’ innocente en rien le coupable. L’ innocence reconnue ressort d’ une décision de justice et uniquement et non d’ un Président aussi prestigieux soit il.
Et donc quand il dit qu’ il ne comprend pas le Général de sa décision vis à vis de Dominici, il se trompe ... Il n’ y a rien à comprendre.
Toujours sur le même lien ...Je suis de ceux qui pensent depuis toujours que Christian Ranucci était coupable. Le livre sans concession de Gérard Bouladou qui s’ appuie sur des faits et uniquement et non sur des états d’ âmes dont la justice n’ a que faire est une preuve supplémentaire de ce que j’ ai toujours pensé,

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