PICARD Ernest (1821-1877)
par
Avocat républicain, député de la Seine en 1858, puis de l’Hérault en 1869, il siégea dans l’opposition modérée. Devenu, le 4 septembre 1870, membre du gouvernement de la défense nationale et ministre des finances, il accompagna Jules Favre à Versailles pour traiter de la capitulation face à Bismarck, puis négocia auprès des banquiers parisiens les 200 millions de la contribution de guerre réclamée par le chancelier prussien.
Ministre de l’Intérieur de Thiers, il prit une part active aux mesures contre la Commune de Paris et contre les soulèvements de plusieurs villes de province. Attaqué par les républicains comme par les royalistes, il démissionna après la défaite de la Commune. Il devint ambassadeur à
Bruxelles, puis sénateur inamovible en 1875.
Dans le même caveau repose son frère cadet Arthur Eugène PICARD (1825-1898). Sous-préfet, rédacteur en chef du journal L’Electeur libre, il parvint après deux échecs à se faire élire député des Basses-Alpes (1876-1885).
Le médaillon en marbre qui orne la tombe est de Henri Chapu.
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