ROISSY-EN-FRANCE (95) : cimetière
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Pour l’essentiel des Français, Roissy désigne avant tout le plus grand aéroport de France, à tel point qu’on imagine que cette immense structure préhistorique et dépassée se trouve dans un no man’s land, un territoire entièrement consacré aux A380. C’est oublié qu’à quelques mètres des pistes se trouvent les nombreux villages de la plaine de France, dégradé par la présence de l’infernal ballet des atterrissages et des décollages. Nous en avons déjà présenté quelques uns sur ce site : c’est au tour de Roissy, la maison mère d’une certaine manière.
Le bruit provoqué par les avions est un véritable calvaire, et je peine à croire que les riverains s’y habituent. Lors de ma visite, qui ne dura pas plus d’une vingtaine de minutes, c’est autant de proximité d’avions que je perçus.
Le petit cimetière par un porche sous lequel une plaque annonce la couleur de sa genèse : il ouvrit en 1853, remplaçant le cimetière paroissial pourtant très proche. Cette même plaque présente la composition du conseil municipal de l’époque.
Les plus vieilles tombes se trouvent au fond, à gauche du cimetière. Aucune ne se signale particulièrement. Pas d’oeuvres d’art non plus.
Tout au fond du cimetière se trouve la tombe de Jean-Antoine BOISSEAU (1748-1843), qui fut un éphémère député à l’Assemblée législative de 1791. Il mourut quasiment centenaire.
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