MARINONI Hippolyte (1823-1904)
par
D’origine italienne par son père, il commença au bas de l’échelle, comme apprenti. Il obtint son brevet de tourneur-mécanicien en 1837 et inventa une machine à décortiquer le riz et le coton. En 1838, il entra chez le fabricant de machines typographiques Pierre-Alexandre Gaveaux. C’est en 1847 qu’il fabriqua sa première presse à deux cylindres (dite à réaction) , qui imprimait 1500 feuilles à l’heure.
Marinoni créa sa propre entreprise de constructeur en 1847, et mit au point, entre autres, une machine lithographique. En 1866, il déposa des brevets pour une presse rotative à retiration et une presse à cylindre à six margeurs, la presse rotative à plieuse. En 1872, il fournit au journal La Liberté la première rotative de la presse française, puis il en installa cinq au Petit Journal.
En 1882, succédant à Émile de Girardin, il prit la tête du Petit Journal dont il fit un journal de référence, ajoutant à ses qualités d’inventeur et de mécanicien celles d’un véritable patron de presse. Il pressentit l’importance de la couleur et en 1889, il fabriqua une rotative couleurs. Il lança Le Petit Journal illustré, supplément qui affichait en première page accidents, crimes et drames, inaugurant la presse à sensation.
Il fut le très éphémère premier maire de Beaulieu-sur-Mer durant 19 jours en 1891 !
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