mercredi 9 juin 2010
à 15h19
- par Quelqu’un qui fait une enquête sur Leïlah Mahi
Je suis quelqu’un qui fait une enquête sur Leïlah Mahi, et je peux vous affirmer mon cher promeneur (et sans vous remettre en cause) que votre espèce de moustachu bizarre rencontré il y a vingt ans, sous un portique du Columbarium, était soit un gentil (?) illuminé, soit un type qui allait trop souvent au cinéma (ce qui revient au même...) avec ses histoires de danseuse indoue adultère et de cocu flingueur qui fini par partir nourrir les requins de Cayenne... Et j’en passe...
Parce que... moi j’ai retrouvé des traces sur GOOGLE en tapant Leïlah Mahi (et oui) et là, des indications m’ont mis sur la piste de la belle crématisée (décédée le 12 août 1932, et non en 1929) puisque vous l’appelez comme cela (seriez vous tombé « amoureux » d’une morte d’y a plus de quatre vingt ans ? Epoque, où nos mères n’étaient pas encore nées elles-mêmes... Ah... ces si belles dames des temps jadis ! Dixit G. Brassens... Enfin là, c’est votre problème à vous seul...)
Bon maintenant je vous fait un résumé sur ce que je crois savoir sur notre Leïlah Mahi (merci Google)
Et bien en fait, Leïlah Mahi n’était pas une danseuse indoue mais... UNE FEMME ÉCRIVAIN !!!
Probablement originaire du Maroc (celui-ci était encore un protectorat français en 1932) Leïlah étant un prénom féminin marocain (et d’ailleurs c’est celui de mon épouse originaire de Casablanca, et c’est elle qui m’a mis sur la piste...)
Une chose m’intrigue alors fortement dans le cas de Leïlah Mahi, c’est... POURQUOI LA CRÉMATION ???
En effet, notre Leïlah Mahi était probablement musulmane, puisque maghrébine du Maroc, et l’Islam interdit la crémation ! alors ?...
Femme écrivain, parce que sur GOOGLE, il est indiqué que Leïlah Mahi serait l’auteur de deux livres (aujourd’hui TOTALEMENT oubliés et perdus) dont voici les titres (ainsi que les années de parution) :
(Voici d’ailleurs le lien qui m’a dirigé sur cette voie : www.lekti-ecriture.com/.../Bibliographie-lacunaire-des-éditions-Louis-Querelle)
En quête du bonheur (paru en 1929)
la prêtresse sans dieu (paru en 1931)
Et voilà, je crois avoir trouvé quelque chose d’intéressant sur Leïlah Mahi, mais... c’est tout ! D’où ma sincère frustration !!!
En effet, de quoi pouvaient bien parler ces deux livres (dont l’auteur ne serait autre que votre belle crématisée) Quel genre abordaient-ils ?
Romans d’amour ? Essais philosophiques ? Voir... ésotérisme ? (d’ailleurs, au Père Lachaise cela ne manque pas l’ésotérisme... alors là, tout finirait par se regrouper !!!)
Et puis qu’est-ce qui a fait venir la marocaine (?) Leïlah Mahi en France, était-elle connue de son vivant , et dans quel cercle littéraire ? Et dans ce cas, elle aurait-elle été la première écrivaine maghrébine de l’histoire (n’oublions pas que dans le Maroc du siècle dernier, les femmes n’avait pas accès à la culture, voir à l’école élémentaire...) Comment aurait-elle pu surmonter les préjugés du Maghreb de l’époque coloniale ? À moins, qu’elle soit venue en France durant son enfance où elle aurait été éduquée et instruite... À l’époque des colonies, certains maghrébins, souvent dans la bourgeoisie (grande comme petite) des villes d’Afrique du nord, choisissaient « de jouer la carte française » et se retrouvaient ainsi totalement « francisé » dans leur mode de vie... Mais ceci est un autre sujet...
Et puis pourquoi, Leïlah Mahi en tant qu’écrivaine, est de nos jours passée sous un TEL SILENCE DE PLOMB ???
J’aurait pu oser écrire un silence de cendres... mais...
La preuve, personne ne s’en souvient (même pas les bibliophiles les plus érudis, ou alors...) Et ses deux livres sont introuvables... Même chez les bouquinistes de la Seine...
Et puis surtout, qui était Leïlah Mahi ??? Décédée probablement encore jeune femme, à en juger par le portrait qui orne sa plaque cinéraire (plaque qui a du en intriguer plus d’un depuis ce 12 août 1932, et faire naître moult légendes des plus farfelues...) Et puis décédée de quoi et comment ???
Quelqu’un sur ce site en saurait-il encore plus que ce que je viens de découvrir, au sujet de Leïlah Mahi, sur Google ?
Quelqu’un aurait-il pu retrouver au moins l’un de ces deux livres écrits (?) par Leïlah Mahi, à l’occasion d’un vide grenier par exemple ? Et avoir l’amabilité de venir nous le faire (re)découvrir...
Auquel cas, on pourrait fonder un petit club d’enquête sur Leïlah Mahi, cela à condition que toute piste fournie par ceux qui veulent participer à ce club soit une piste bien réelle, AVEC PREUVE TANGIBLE À L’APPUI ! Et non une histoire à dormir debout comme celle du moustachu à l’accent « parigot » !
Comme preuve du passage terrestre de Leïlah Mahi, et éventuellement des éclairages sur les divers éléments qui furent sa vie (Où vivait-elle, et comment ? qui voyait-elle ? Que voulait-elle ?)
découvrir un certificat de décès ou de naissance à son nom (si on peut encore les retrouver... et où ?)
Peut-être que Monsieur Philippe Landru, qui est un professeur d’histoire, aura l’amabilité de nous répondre...
C’est bizarre, mais... j’ai l’impression que cette photo de plaque remarquable vient nous dire
« je vous attend... Allez, venez donc me redécouvrir... »
En réponse à...