MONOD Théodore (1902-2000)

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Issu d’une fameuse famille protestante, il entra au Muséum d’histoire naturelle dès 1922 puis y soutient sa thèse en 1926. Il découvrit le continent africain grâce à deux missions de recherche, puis parcourut le Sahara occidental pendant plus d’un an : le zoologiste devint géologue, botaniste, archéologue, préhistorien... Les voyages se succèdèrent, et il devint progressivement spécialiste du continent africain. En 1938, Monod fut affecté à Dakar pour créer un institut de recherche. Sous son impulsion, l’Institut français d’Afrique noire devient un très grand centre scientifique. De 1953 à 1964, il parcourut 5200 km à pied et à dos de chameau à travers le Sahara occidental. Il poursuivit aussi ses recherches sur la faune marine. Nommé directeur du laboratoire des pêches d’outre-mer au Muséum en 1942 puis élu à l’Académie des sciences en 1963, il est considéré par ses pairs comme un des meilleurs spécialistes de poissons et de crustacés. Il fut aussi un écologiste chrétien antimilitariste et engagé.
Il est inhumé auprès de son père, le pasteur et théologien protestant Wilfred MONOD (1867-1943), attaché à la paroisse de l’Oratoire du Louvre à Paris et fondateur de l’organisation des veilleurs.
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